Dans le domaine du stockage, le SDS (Software-Defined Storage) arrive en première position des investissements prévus pour 2017 : 16% des entreprises sondées ont déclaré que le SDS représentait 11 à 25% de leur budget, et 13% ont répondu qu’il représentait plus de 25% des dépenses allouées au stockage (la part la plus élevée). Contre toute attente, les résultats ont montré que très peu de budget serait alloué en 2017 à des technologies plutôt répandues telles que OpenStack, avec 70% des entreprises interrogées ne prévoyant aucun investissement sur ce segment. C’est ce que montre la sixième édition de l’enquête que vient de publier DataCore Software.

L’étude fait également ressortir les principales motivations des entreprises qui investissent dans le SDS :
– Simplifier la gestion des différents types de stockage (55% des réponses) ;
– S’approprier une technologie d’avenir (53%) ;
– Éviter la dépendance à l’égard des fabricants de matériel de stockage (52%) ;
– Prolonger la durée de vie des ressources de stockage existantes (47%).

Parmi les déceptions technologiques en matière d’infrastructure de stockage, trois responsables informatiques sur dix indiquent les solutions de stockage dans le Cloud n’ont pas permis de réduire les coûts et que la gestion du stockage Objet s’avère très difficile.

On note que les environnements où les problèmes de performance sont les plus sévères (et où la solution de stockage semble en être la cause principale) sont les bases de données et les applications d’entreprise (ERP, CRM, etc.). Le besoin d’accéder plus rapidement aux bases et analyses de données créé de nouvelles exigences en matière de technologies d’optimisation des performances ; un élément essentiel pour développer le business des entreprises et alimenter des technologies telles que l’IoT (Internet des Objets). Cependant, de nombreux professionnels de l’informatique constatent que les technologies actuelles conçues pour accélérer les performances et diminuer la latence, engendrent également parmi les applications existantes des perturbations importantes, une plus grande complexité et des coûts plus élevés.

Parmi les autres faits marquants de cette étude, le nombre de déploiement d’infrastructures hyperconvergées est plus faible que prévu.