Lors de l’édition 2016 parisienne de son road-show BMC Exchange qui s’est tenue la semaine dernière à Issy-les-Moulineaux, l’éditeur a pu expliquer les contours de sa contribution à la Digital Entreprise. Une approche qu’elle avait amorcée avec son modèle de Digital Enterprise Management (DEM), une évolution naturelle pour les entreprises qui souhaitent faire le pont entre l’informatique traditionnelle et les technologies numériques. « L’IT qui était perçue comme un monde à part connaît aussi une véritable « disruption », expliquait Paul Appelby, Executive Vice-President ventes et marketing de BMC lors de la conférence plénière. « Mais cette rupture n’est pas seulement une manière de décrire un phénomène, c’est à la fois une méthodologie et une stratégie ».

Au cœur de cette méthodologie, on trouve les données dont la compréhension peut poser les fondements de la stratégie à mener par les DSI. Pour BMC, les trois accélérateurs sont l’élasticité de l’infrastructure pour laquelle le cloud joue un rôle essentiel, la création d’un environnement numérique pour les collaborateurs de l’entreprise (Digital-Enabled Employees) et l’innovation qui permet le développement accéléré des applications notamment grâce au DevOps.

Et de nombreuses entreprises ne sont pas assez innovantes martèle Paul Appelby. Innovation ne rime pas nécessairement avec startup, le responsable de BMC cite plusieurs entreprises françaises majeures qui ont commencé le voyage : AXA, Michelin…

Dans une refondation majeure dont est désormais sorti BMC[1] au terme d’un investissement de 300 M$, l’éditeur est à la tête d’un portefeuille d’applications complet pour l’automatisation et l’optimisation de l’IT avec des produits phares comme TrueSight (ex Patrol) pour le monitoring d’applications, Coud Lifecycle Management pour l’orchestration des services et Remedy Service Management pour le Service Desk.

Paul Cant, VP Sales EMEA, détaille les étapes de cette refondation et explique la réponse que BMC entend apporter aux défis posés par la transformation numérique. De son côté, Pascal Bouche, directeur partenaires pour la France précise la stratégie renouvelée de l’éditeur désormais passé d’un modèle de ventes direct à un modèle hybride qui associe simultanément les ventes directes et indirectes dans une organisation commune.

 

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[1]
BMC est un des plus anciens éditeurs de logiciels né dans les environnements mainframes. Son nom n’est pas un acronyme mais provient des initiales de ses trois fondateurs, Scott Boulett, John Moores et Dan Cloer qui avaient travaillé à la Shell Oil dans les environnements IBM.