Fashion Lab, l’incubateur technologique de Dassault Systèmes innove dans l’univers de l’informatique graphique.
Pour progresser dans les marchés verticaux, les vendeurs de stations de travail s’appuient sur des intégrateurs spécialisés qui parlent le même langage que leurs utilisateurs. Architectes, publicitaires, spécialistes CAO et CAD/CAM, studios de production ont chacun leurs jargons et leurs préférences sur les options de paramétrages de leurs stations graphiques. Leurs logiciels sont souvent très spécifiques. Pour chaque secteur professionnel, du côté des éditeurs, les logiciels principaux et les programmes complémentaires sont souvent à chaque fois remodelés. Pour progresser, il leur faut séduire en présentant des références concrètes et des clients « vedettes », légitimes dans chaque domaine.
Un partenaire nommé Dassault Fashion Lab.
L’incubateur de Dassault Systèmes propose justement en collaboration avec Dell pour ses stations graphiques un partenariat avec les créateurs de mode et ceux du secteur vidéo pour qu’ils développent de nouvelles méthodes de travail. L’objectif de cette structure est d’accompagner les projets de designers en quête de développements rapides et de rendus 3D pour leurs travaux créatifs.
Fashion Lab propose donc des « expériences 3D » pour la mode, intégrant les outils de conception, de simulation et de collaboration nécessaires à la création d’une collection complète. Pour Dassault Systèmes, proposer la 3D et s’imprégner du savoir faire de certains créateurs d’avant garde tout en profitant de la réputation mondiale de l’industrie du luxe française est une opération commerciale délicate. 
Les processus du luxe et de la mode s’appuient surtout sur des textiles innovants et des assemblages particuliers, pas sur des ordinateurs. L’outil informatique n’est pas encore dans ce secteur la référence et l’artisanat des grands couturiers se heurte même, par essence, à la conception industrielle. Mais dans la création automobile où le design est primordial et même dans le secteur des objets de consommation courante, l’outil 3D est devenu primordial.
La création au travers d’un nouvel œil.
Au-delà de la mode, l’équipe du Fashion Lab met l’accent sur la création d’une photographie « lenticulaire », des images superbes à effet 3D visibles sans lunettes. Elles offrent un rendu inédit de volume et de perspective. Au-delà d’images uniques, Fashion Lab fait sa promotion avec une production d’une minute trente de vidéo 3D sans lunettes. « En plus du challenge que représente la réalisation de 8 points de vue, la vidéo repose sur une trame de 30 frames par seconde ; en matière de production, sachant que chaque frame comprend 8 images, qu’une minute de film nécessite la production de 14 400 images, et que 5 secondes de rendu nécessitent 10 à 12h de travail machine, nos deux machines ont tourné pendant près de 4 semaines 24h/24h… ». Dans ce contexte, pas question de risquer un arrêt ou un reboot.
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