Les cyberattaques à l’encontre des smartphones et tablettes Android ont connu une hausse d’environ 40 % par rapport au second trimestre de l’année dernière. C’est qu’indique une nouvelle enquête menée par la société spécialisée dans la sécurité Avast. « Les cyberattaques mobiles connaissent une forte hausse car les stratégies des hackers deviennent de plus en plus agiles et dangereuses. Leurs cibles privilégiées sont les données personnelles et la vie privée des utilisateurs, confie Gagan Singh, Directeur Général de la section mobile et IoT chez Avast.

Principales conclusions de l’étude d’Avast

L’enquête menée par Avast révèle une hausse de l’ordre de 40 % des cyberattaques mobiles. Les analystes d’Avast ont identifié une moyenne de 788 variations de virus par mois, soit 22 % de plus par rapport au second trimestre de 2016. Les résultats de l’étude indiquent également que les trois principales menaces mobiles ont pour but d’espionner et de subtiliser des informations personnelles (appelées « Rooters »), et d’inonder les utilisateurs de publicités, même en dehors de l’application (aussi désignées par le terme « Downloaders/Droppers » ou « fausses applications »).

Les 3 principales menaces mobiles au 2e trimestre sont les suivantes :

  1. Rooters (22,8 %) : Les Rooters tentent d’obtenir un accès root au smartphone, par simple demande au téléphone ou au moyen d’un piratage, afin de prendre le contrôle de l’appareil pour espionner l’utilisateur et récolter ses informations ;
  2. Downloaders (22,7 %): Les Downloaders, ou Droppers utilisent des méthodes d’ingénierie sociale pour piéger les victimes, et les inciter à installer des applications malveillantes. Les Droppers ont également pour caractéristique d’afficher des publicités en plein écran, même en dehors de l’application. Ces publicités ne sont pas seulement pénibles, elles sont bien souvent liées à des sites douteux ;
  3. Fausses applications (6,9 %): Ce sont des applications trompeuses qui se font passer pour de véritables applis, afin d’engendrer des téléchargements et d’exposer les utilisateurs à des publicités.