La nouvelle mouture du RGI (référentiel général d’interopérabilité), qui s’impose à toutes les administrations, tient compte des nouveaux formats d’échanges entre web-services et s’appuie sur des formats normés et documentés, seuls garants d’une pérennité des systèmes et d’une communication entre systèmes hétérogènes.

Cette nouvelle version du référentiel général d’interopérabilité (RGIv2), que le Premier Ministre vient d’approuver par décret (JORF n°0095 du 22 avril 2016) et que le gouvernement s’apprête à publier, va donner la préférence au format bureautique ouvert (ODF, issu d’OpenOffice). OpenXML (ooxml) le format de stockage des fichiers bureautique de Microsoft conserve son statut « en observation ».

Ce référentiel, en phase avec toutes les directives européennes et la loi française, et qui avait fait l’objet d’une consultation publique en Mai 2015, fixe un cadre très complet et précis concernant les  « …échanges électroniques entre les usagers et les autorités administratives et entre les autorités administratives ». Ce cadre permet à l’ensemble des administrations d’améliorer leurs échanges d’informations entre elles et avec les usagers (entreprises et citoyens) en utilisant des formats ouverts, documentés et maintenus.

Ce document est un gisement de bonnes pratiques, d’informations et de bons sens et il a pour objectif de simplifier tous les échanges numériques et de réaliser d’importantes économies dans tous les services de l’état, des collectivités et des citoyens.

Lors de la publication de la 1° version du RGI en 2009 (qui avait été demandé en 2005) le format de stockage utilisé par Microsoft ( .doc .xls…) avait été mis en « observation » et il avait été alors demandé l’éditeur de respecter simplement la norme qui définit le format de stockage des fichiers bureautique.