Pour plus de 9 responsables informatiques sur 10, l’automatisation est vitale pour suivre le rythme des innovations selon une enquête réalisée pour BMC Software. 73 % des DSI prédisent que les entreprises qui n’auront pas fait le choix de l’automatisation dans les cinq années à venir, auront disparu d’ici à 10 ans.

Cette étude révèle aussi que 94 % des responsables interrogés s’attendent à voir l’automatisation s’étendre à l’ensemble des services de l’entreprise d’ici à 2020, et plus seulement au service informatique, en ligne avec l’accélération de l’innovation numérique qui touche chaque secteur d’activité et région du monde. Les trois priorités d’investissement pour les 24 mois à venir sont : la conteneurisation, l’automatisation et l’ordonnancement des tâches de travail et le DevOps.

 « Alors que les entreprises se convertissent au cloud hybride, elles sont confrontées à la complexité de gestion des jobs batch automatisés sur site, sur cloud public ou privé, commente Gur Steif, président DBA de BMC. Les équipes informatiques doivent être en mesure de gérer la chaîne de valeur du client malgré l’utilisation décentralisée des services cloud. Cela nécessite un nouveau niveau d’automatisation informatique pour s’adapter aux défis posés par une infrastructure de plus en plus diversifiée, des données disparates et des applications accélérées – les composants essentiels de l’activité numérique. »

Au niveau mondial, près de 9 décideurs informatiques sur 10 pensent que l’automatisation doit répondre aux objectifs visés par l’entreprise numérique. Les autres obstacles à ces objectifs, sont le manque de budget (67 %), de compétences (44 %) et de temps (51 %).

« Faute d’une nouvelle approche de l’automatisation informatique, les entreprises ne pourront surmonter ces contraintes. Les nouvelles technologies et les solutions d’automatisation prenant en charge les cloud hybrides sont indispensables pour que les DSI puissent permettre à leurs entreprises d’innover, de transformer et d’accélérer la croissance en poursuivant de manière appuyée un programme numérique qui les différencie de leurs concurrents », poursuit Gur Steif.

Autre enseignement de l’étude, les entreprises font face à d’autres défis de transformation numérique pour atteindre leurs objectifs. Quatre DSI sur dix estiment que des objectifs contradictoires persistent entre les différentes divisions, parmi lesquels 32 % font état de la nécessité d’un alignement plus étroit de l’organisation interne.

Malgré ces défis, 80 % des décideurs se disent prêts pour innover et conduire la transformation de leur entreprise et pensent que leur entreprise en fait assez pour préparer et former leur personnel à l’automatisation.

 


Le Baromètre 2017 des investissements numériques en France d’AccentureLa transformation digitale des entreprises françaises s’accélère. Plusieurs éléments démontrent une industrialisation des pratiques.

Le rôle des DSI, un des principaux acteurs de cette transformation, change et de nouvelles perspectives émergent. Parmi les plus importantes :

  • Piloter la digitalisation des processus métiers en intégrant le back et le front office
  • Mettre en place de nouveaux modèles économiques, ouverts, au sein d’un écosystème basé sur le partenariat
  • Assurer la sécurité des applications sous le prisme de la données
  • Rentabiliser les investissements et développer les innovations futures créatrices de valeur pour l’ensemble de l’entreprise.