GE lance 14 nouvelles technologies « Predictivity » basées sur l’analytics applicables aux secteurs  de l’aéronautique, de l’industrie du pétrole et du gaz, des transports, de la santé et de l’énergie.

Les martinets à ventre blanc sont capables de voler sans arrêt pendant six mois (pour lire l’article complet). C’est ce que viennent de découvrir des chercheurs suisses qui ont placés en 2012 un géolocalisateur ne pesant qu’un gramme sur trois martinets. Après avoir passé la saison froide en Afrique, les martinets sont revenus vers leurs sites de nidification en Suisse. Les chercheurs ont pu alors analyser les données et faire cette découverte.

Tous les êtres vivants et toutes les machines sont potentiellement générateurs de données. Ce n’est pas nouveau mais ce qu’il l’est, c’est que nous possédons aujourd’hui les machines et les logiciels capables d’analyser ces données. « Nous avons compris il y a cinq ans que les données étaient aussi importantes que les équipements eux-mêmes » commentait Jeff Inmelt, CEO de GE en introduction à l’annonce de GE à l’occasion de la conférence Minds & Machine qui se tenait aujourd’hui à Chicago.

On parlait beaucoup de l’Internet des gens, on va désormais beaucoup parler de l’internet industriel. En 2009, il y avait 2,5 milliards de matériels connectés avec une adresse unique dont la majorité était des PC ou des mobiles. En 2020, il y aura plus de 30 milliards de machines connectées dont la majorité sera des produits non informatiques. Cette année-là, les revenus associés dans les secteurs des télécoms et de l’informatique associés à l’Internet sont évalués à plus de 300 milliards de dollars selon le Gartner.

GE entre en scène

On ne l’attendait peut-être sur ce terrain mais GE était sans doute une des entreprises la mieux placée pour lancée une vaste offensive dans ce que l’on appelle aujourd’hui l’internet industriel que l’on définir simplement comme le big data appliquée au monde industriel. Les solutions ont développées en interne et GE fait état de 40 000 ingénieurs dont 5 000 développeurs logiciels. « L’ Industrial Big data n’est pas seulement big mais c’est le plus stratégique et le plus complexe », commentait Jeff Inmelt, CEO de GE en introduction à l’annonce de GE à l’occasion de la conférence Minds & Machine qui se tenait aujourd’hui à Chicago. « L’internet industriel = mise à niveau des équipements existants + analytics + Workflow » proposait Jeff Inmelt en guise de définition ramassée de cette technologie nouvelle.

De fait, GE est à la tête d’un parc de 250 000 machines intelligentes – turbines, réacteurs d’avions, appareil à Imagerie par résonance magnétique – qui, équipées de capteurs, vont produire des volumes considérables de données, source d’améliorations considérables dans de nombreux domaines. Ce peut être une prolongation de vie des équipements et une diminution du coût de possession, une réduction des coûts de maintenance grâce à la maintenance prédictive, nue diminution des gaspillages, une réduction des MTBF (Mean Time Between Failure)…

GE fait état d’un montant de commandes en services de 160 milliards de dollars auxquels ces nouvelles solutions vont pouvoir être appliquées. GE dévoile donc 14 solutions nouvelles basées sur une plate-forme incluant matériel et logiciel développée en interne baptisé Predix. Chaque solution est déclinée pour une application spécifique. GE ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et devrait introduire de nouvelles solutions basées sur  Predix en collaboration avec des partenaires pour des secteurs sur lesquelles GE n’est pas présent.8 General Electric 1

A l’occasion de cette annonce, GE dévoilait trois nouveaux partenariats technologiques avec AT&T, Cisco et Intel qui font à ceux déjà conclut avec Amazon Web Services, Accenture et Pivotal.