Après avoir atteint un sommet de plus de 1 milliard de dollars en 2014, le niveau de financement des sociétés de capital-risque pour les fournisseurs de technologies Hadoop et de NoSQL a diminué en 2015 et 2016. Ce n’était pas inattendu, étant donné qu’un grand nombre de ces fournisseurs sont aux dernières étapes du cycle de financement. Cependant, les chiffres suggèrent également que certaines de ces entreprises ont des solutions de sorties (entrée en bourse, rachat ou nouveaux tours de table) de plus en plus réduits. C’est ce qu’indique le cabinet 451 Research dans une note qu’il vient de publier (Move it or lose it? Hadoop, NoSQL exit options narrow as VC funding declines again).

Financement et activités de fusions et acquisitions

De 2011 à 2104, le montant du financement (venture capital ou acquisitions) pour ces deux segments du big data que sont Hadoop et NoSQL est passé de près de 200 M$ à plus de 1 M$. Cette montée fulgurante ne pourrait pas durer éternellement et le déclin est venu. En 2015, le montant du financement combiné s’établi à respectivement 324M$ et 239 M$.

Cette décélération n’était pas inattendue et peut s’expliquer par le cycle de vie normal du financement pour tout secteur émergent. Les montants des placements sont généralement faibles dans les premiers tours et tendent à augmenter de taille lors des tours de la phase ultérieure. Mais l’étape suivante devait être l’introduction en bourse.

L’expérience d’Hortonworks n’a pas été franchement convaincante. Les actions de la société se négocient actuellement à 9 dollars, bien en deçà du prix d’ouverture de 26 $. Les investisseurs n’étaient certainement pas impressionnés par le dépôt d’une offre secondaire par la société au début de 2016, soit environ la moitié de sa capitalisation boursière.

Un autre facteur qui a contribué de manière significative à diminuer la confiance des investisseurs dans les fournisseurs Hadoop et NoSQL en général (plutôt que Cloudera, Hortonworks ou MongoDB en particulier) est les pertes affichées par les différents fournisseurs. L’introduction en bourse pour les différents acteurs s’éloigne donc pour l’instant. Et pour l’avenir ? Faute d’introduction possible dans le courant 2017, les entreprises vont devoir rechercher des acquéreurs potentiels qu’elles ne trouveront pas nécessairement selon 451 Research.