Dans le cadre de l’annonce de la suppression de 12.000 postes dans le monde, Intel a confirmé son projet de fermer ses cinq sites français de R&D, a-t-on appris jeudi auprès du syndicat CFE-CGC. Une information rapportée par l’agence Reuters

Cette fermeture va entraîner la suppression de 750 postes sur un effectif global de 900, ajoute la CGE-CGC qui déplore « l’une des plus grandes désindustrialisations dans les semi-conducteurs que la France aura connue ».

Cette restructuration s’inscrit dans le plan d’économies de 1,4 milliard de dollars, prévoyant la suppression de 12.000 emplois au total dans le monde, soit 11% des effectifs, qui a été dévoilée début avril par le fabricant de microprocesseurs.

Le site d’Intel à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) serait le premier à fermer, suivi de ceux de Sophia-Antipolis, de Nantes (Loire-Atlantique), de Montpellier (Hérault) et de Toulouse (Haute-Garonne).