Les RSE ont désormais largement été déployés dans les entreprises. La mise en œuvre n’est pas spontanée et doit être accompagnée par une sérieuse conduite du changement.

La mise en œuvre des RSE (Réseaux Sociaux d’entreprise) est une des conséquences de la consumérisation de l’informatique selon laquelle les particuliers poussent les entreprises dans leur usage du numérique. « L’objectif est bien de partager de l’information, des expériences et des bonnes pratiques pour améliorer l’efficacité de l’entreprise » selon Jean Chavinier, DSI Pernod Ricard et pilote du rapport publié par le Cigref intitulé « Réseaux sociaux d’entreprise, développement de la culture collaborative et sociale au sein des entreprises ».

« Parmi les autres effets résultant de leur mise en place, le RSE créé un sentiment d’appartenance et est un véritable booster d’innovation », poursuit Jean Chavinier. Enfin, c’est un outil particulièrement adapté dans la gestion de projet. Mais, pour optimiser les chances de succès, la direction générale doit non seulement promoteur et soutenir la mise en œuvre mais aussi être elle-même utilisatrice. Par ailleurs, l’adoption dans les entreprises d’un RSE est beaucoup moins virale dans le grand public, il faut donc mettre en place une véritable conduite du changement pour en optimiser la réussite. Par ailleurs, le rapport pointe sur des effets à prendre en compte comme la création de petits groupes de managers générant des discussions informelles ne suivant pas la ligne hiérarchique et ne devant pas être bridée ni formatée.

Dans la lignée des rapports précédents (Entreprise 2020, enjeux et défis et Entreprises & Culture Numérique), ce rapport insiste sur le fait que « les logiques d’efficacité opérationnelles nécessitent de s’appuyer sur les femmes et les hommes de l’entreprise ainsi que les réseaux formels et informels qu’ils constituent. L’entreprise espère ainsi fluidifier et accélérer les flux d’information, favoriser la transversalité, partager les bonnes pratiques et faire émerger des idées nouvelles ».

Pour la mise en place d’un RSE, le Cigref liste les six éléments suivants :
– Développer une culture d’entreprise
– Partager l’information
– S’appuyer sur les ressources humaines
– Adapter les organisations
– Booster l’innovation
– Mettre en place une gouvernance adaptée

L’aspect sécurité liée au RSE

Ce rapport se penche également sur la dimension sécuritaire liée à la mise en place et à l’utilisation d’un Réseau Social d’entreprise. Basée sur la confiance, la sécurité d’un RSE concerne à la fois l’accès au SI mais aussi la protection des informations parce que :

– C’est une porte d’entrée sur le SI.
– L’information qu’ils contiennent peut-être importante tant en valeur (confidentialité) qu’en quantité (effet big data)
– Le nombre de personnes qui y accèdent peut être très important : potentiellement toute l’entreprise, voire même des acteurs extérieurs tels que les prestataires, partenaires et clients

Recommandations sur les bonnes pratiques

Ce rapport se termine par quelques recommandations de bonnes pratiques issues des échanges du groupe de travail du Cigref et des expériences de mise en œuvre de Réseau Sociaux d’entreprises dans les grands groupes. Ces recommandations s’alignent sur les enjeux identifiés. Il rappelle aussi quelques rappels des points clés dans l’établissement de chartes d’utilisation d’un réseau social d’entreprise.

Pour conclure, le rapport considère que le RSE est un outil à part dont « on ne sait pas prévoir ni quantifier la valeur créée et il est illusoire d’en attendre un ROI immédiat. Mais ils se révèlent comme un élément important des stratégies de transformation numérique des entreprises ».

 


Jean Chavinier, DSI Pernod Ricard, Pilote du Groupe de Travail du Cigref

 

Facebook, Twitter, Youtube ou Google+ deviennent de plus en plus incontournables pour les distributeurs en terme de référencement, de visibilité, ou encore de gestion de l’e-réputation. Et les distributeurs et leur community manager en ont pris la pleine mesure. C’est l’une des principales conclusions de l’étude Precepta sur « les distributeurs face aux médias sociaux ».

 

Réseaux sociaux et secteur d’activité

Formateur aux réseaux sociaux et Consultant social-média, Clément Pellerin publié une série d’articles sur les problématiques rencontrées par les secteurs d’activité dans l’utilisation sur les réseaux sociaux.

Episode 1 : l’hôtellerie
Episode 2 : l’e-commerce
Episode 3 : les professions libérales
Episode 4 : les organisations non gouvernementales
Episode 5 : les agences immobilières
Episode 6 : les bars et restaurants
Episode 7 : les instituts de beautés et spas
Episode 8 : les parfumeries
Episode 9 : les fleuristes
Episode 10 : les coiffeurs
Episode 11 : les librairies indépendantes
Episode 12 : les opticiens
Episode 13 : les universités et écoles supérieures
Episode 14 : les agences de voyages
Episode 15 : les avocats
Episode 16 : les gestionnaires de patrimoine
Episode 17 : les éditeurs
Episode 18 : les sites e-commerce de vins & spiritueux
Episode 19 : les marques de cosmétiques
Episode 20 : les marques de prêt-à-porter
Episode 21 : les sociétés de VTC (véhicules de tourisme avec chauffeur)
Episode 22 : les pharmacies
Episode 23 : les experts-comptables
Episode 24 : les architectes
Episode 25 : les jardineries
Episode 26 : les bijouteries
Episode 27 : la grande distribution
Episode 28 : les marques de luxe
Episode 29 : les commissaires-priseurs
Episode 30 : le secteur industriel
Episode 31 : les musées
Episode 32 : les bibliothèques
Episode 33 : les agriculteurs
Episode 34 : les assurances & mutuelles
Episode 35 : les offices de tourisme
Episode 36 : les banques
Episode 37 : les collectivités territoriales
Episode 38 : les chanteurs et musiciens
Episode 39 : les constructeurs automobiles
Episode 40 : les startups social-média
Episode 41 : les fast-food
Episode 42 : les chaînes de télévision
Episode 43 : les hôpitaux et cliniques
Episode 44 : les parcs animaliers
Episode 45 : les théâtres