Après avoir supprimé 220 postes l’an dernier, Oracle s’apprête à lancer un nouveau plan social. Il implique principalement les métiers du GBU (Global Business Unit), du support et les équipes de développement indique la CFDT-cadres sur son site. « Avec 3 PSE en 2 ans, les dommages sur l’emploi sont considérables dans un groupe qui a déjà réalisé plus de 6 milliards de dollars de résultat net en FY17 (au 28 février 2017), ce qui ne nous qualifie pas exactement d’entreprise en difficulté… », ajoute le syndicat qui affirme que la volonté de réduire les coûts se décline par une délocalisation massive vers les pays où les salaires et la protection sociale sont moins élevés comme la Roumanie, l’Inde, l’Espagne ou l’Irlande. La CFDT évoque également des pressions au départ sur les salariés seniors et leur remplacement par des juniors moins rémunérés, ainsi que l’industrialisation des ventes via des centres de télévente ayant pour vocation de remplacer à terme une partie des commerciaux.

La direction devrait préciser les contours du plan le 6 juin prochain, à l’occasion d’une réunion d’information.

La CFDT indique qu’elle a obtenu de la direction la signature d’un accord imposant à Oracle des conditions intéressantes en cas de licenciement économique ou d’un départ en préretraite dans le cadre d’un PSE. « Il y a donc un seul point de satisfaction que l’on peut avoir aujourd’hui dans ce nouveau désastre, c’est d’avoir mis en place pour les 3 prochaines années un système relativement généreux, que ce soit dans le soutien aux reconversions professionnelles que dans le montant des indemnités d’accompagnement », conclut le syndicat.

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