La modélisation des écosystèmes microbiens par l’équipe-projet MODEMIC à Montpellier, contribue à relever le double défi de l’amélioration des rendements et de la préservation de l’environnement.

« Les micro-organismes ont un rôle essentiel pour dégrader la matière organique des végétaux morts et les rendre assimilables par les plantes », rappelle Alain Rapaport, responsable de MODEMIC, équipe-projet commune INRA-Inria. Cette équipe travaille sur les interactions entre les différentes espèces microbiennes à l’aide de modèles numériques, pour améliorer leur efficacité, mais aussi de diminuer les rejets de gaz à effets de serre produits lors de ces transformations biochimiques. A contrario, il est possible de combiner ces organismes pour produire d’avantage de biogaz valorisables, comme le méthane.

Grâce à ses travaux de modélisation, l’équipe-projet MODEMIC est capable d’identifier avec les chercheurs de l’INRA les écosystèmes les plus prometteurs, limitant ainsi les recours couteux et chronophages à l’expérimentation. Autre atout de ces bactéries, elles peuvent aussi être utilisées pour décontaminer les réseaux hydriques, comme par exemple les eaux de drainages chargées en nitrates agricoles (engrais, pesticides…).

Une problématique qui intéresse également l’équipe-projet Biocore, qui travaille notamment sur le potentiel des bactéries pour des cultures sous serre.