7 DSI sur 10 craignent que la croissance de leur entreprise mette en lumière leurs points faibles d’autant que de plus en plus les décisions en matière d’IT sont prises par les métiers. C’est ce que montre une étude commanditée par EMC sur les changements d’attitudes vis-à-vis de la fonction technologique au sein des entreprises A mesure que la technologie investit l’ensemble de l’entreprise, de nombreux défis et pressions pèsent sur la DSI. Elle doit en particulier savoir juger quelle place donner à l’informatique traditionnelle face à des technologies innovantes.

Comme éviter la marginalisation de l’informatique ?

Les entreprises ont besoin d’une technologie qui s’intègre pleinement dans leur activité, avec une évolutivité et une réactivité sans précédent. L’informatique doit pouvoir gérer des volumes sans cesse croissants de données tout en prenant en compte le caractère imprévisible de l’activité, les besoins variables des clients et les pressions du marché. D’après cette étude, de nombreux DSI doutent de la capacité de leurs infrastructures et de leurs équipes informatiques à répondre aux besoins à long terme à mesure que la technologie intègre tous les secteurs de l’entreprise.

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L’informatique comme force motrice de l’entreprise

Le rôle principal de l’informatique traditionnelle, consistant à gérer les affaires courantes, cela ne laisse guère au DSI le temps d’innover. Sous pression, isolé, il est confronté aux attentes sans cesse croissantes, aux interférences avec les autres collaborateurs et à une absence de terrain d’entente avec les autres membres de la direction. Dans les faits, deux tiers d’entre eux et un peu plus de la moitié des autres dirigeants d’entreprise estiment que leurs équipes informatiques travaillent isolément du reste de l’entreprise et souvent chacune de leur côté.

Développer une capacité d’adaptation et de la réactivité

Trois quarts des DSI déclarent que, d’ici cinq ans, ils devront pouvoir lancer de nouveaux produits, services et logiciels applicatifs deux fois plus vite qu’aujourd’hui. Toutefois la plupart d’entre eux (69 %) craignent que la croissance de l’entreprise mette rapidement au jour les points faibles de l’informatique existante. L’informatique doit posséder une capacité d’adaptation et une réactivité sans précédent.

Responsabiliser l’informatique

Dans 39 % des entreprises interrogées, les priorités informatiques sont fixées par des fonctions autres que l’informatique et la production, telles que le marketing (11 %) et les ventes (10 %). Cette déconnexion se reflète au niveau de la direction, puisque 58 % des DSI sont persuadés d’avoir globalement la main sur l’informatique, tandis qu’à peine 14 % des autres dirigeants sont de leur avis.

En outre, les DSI et les autres membres de la direction pensent être les principaux moteurs de changement (pour respectivement 37 % et 40 % d’entre eux) et que tous leurs collègues sont des freins au changement.

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