La place de marché JobProd, spécialisée dans le recrutement IT, vient de publier son étude annuelle sur le salaire des développeurs en France. Ils sont 1.234 spécialistes à avoir répondu à l’enquête, dont 93,2% d’hommes et à peine 6,8% de femmes. Une petite majorité (53,5%) d’entre eux travaillent en région, contre 46,5% en Ile-de-France. Les salariés (95,8%) sont nettement majoritaires. Enfin, 62,9% des personnes interrogées exercent le métier spécifique de développeur.

Sans surprise, les Franciliens sont les mieux payés. Avec de 0 à 2 ans d’expérience, les premiers touchent ainsi en moyenne 24,9% de plus que leurs collègues en région. L’écart atteint 32,9% pour les profils ayant de 3 à 5 ans d’expérience, puis décroît avec le temps (31,5% pour les 6 à 10 ans et 21,5% pour les 11 à 25 ans d’expérience).

Les débutants – et c’est une nouveauté – on intérêt à travailler chez un éditeur plutôt que dans une société de services, les premiers offrant des rémunérations supérieures de 5,5% à celles des secondes. Pour les 3 à 5 ans d’expérience, ce sont les sites internet qui rémunèrent le mieux. Concernant les 6 à 10 ans d’expérience, ce sont les DSI qui proposent le salaire moyen le plus élevé, 46.000 euros/an, suivis de près par les éditeurs de logiciels, 45.700 euros/an. Enfin, pour les spécialistes chevronnés (11 à 25 ans d’expérience), les sites internet reprennent la main avec un salaire moyen de 59.400 euros/an.

Bien entendu, les rémunérations diffèrent en fonction de la spécialisation. Ainsi, les développeurs Python et/ou Ruby en IDF, avec de 0 à 2 ans d’expérience, ont le salaire moyen le plus élevé relevé par JobProd. Ils sont toutefois suivis de près par les développeurs de solutions mobiles et par les développeurs Java franciliens.

L’enquête ne s’est pas arrêtée aux seules rémunérations mais s’est également intéressée aux avantages offerts par les employeurs. Voici le top 8 de ces avantages :

1- Une mutuelle : 81,4% des salariés en bénéficient
2- Des tickets restaurant : 59,2% (-0,2% par rapport à 2015)
3- La prise en charge totale ou partielle des frais de transport : 55,8% (-5,4% par rapport à 2015)
4- Des primes : 55,4%
5- Du matériel en prêt : 36,5% (-1,5% par rapport à 2015)
6- L’accès au télétravail : 35,5% (+2,6% par rapport à 2015)
7- Des formations : 34,7% (+1,8% par rapport à 2015)
8- Des boissons et encas gratuits : 24,5% (+3% par rapport à 2015).

 

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