Lors du SDN &NFV Summit, Intel et sa filiale logiciel Wind River ont voulu mettre en valeur leurs solutions Hardware et Soft pour remplacer les équipements réseaux propriétaires .

ONPServer

Au centre, le serveur ONP et autour de multiples commutateurs sous l’emprise logicielle du serveur.

L’architecture principale proposée par Intel s’appelle ONP server ( Open Network Platform Server R.13). Elle réunit à la fois du matériel et des logiciels open source. Cela permet de banaliser les réseaux avec deux types de références matériels : les switch et les serveurs( ci-dessous un modèle proposé par le numéro 1 des composants). Intel tente de la vendre aux opérateurs et aux fabricants de hardware et de logiciels qui lui ajouteront leurs modules  » propriétaires » pour les différencier et se raccorder, dans certains cas,  à leurs anciens réseaux IP. Il s’agit des fameuses « white box qui dans les architectures NFV et SDN , totalement virtualisées, vont « tuer » par leurs prix les anciens matériels. Elle permettront de remplacer d’une part les routeurs et switch devenus des simples serveurs de commutation et des serveurs sécurisés qui effectueront tout le travail des anciens équipements qu’il s’agissent de firewall, load balancer et autres boîtiers spécialisés. Ils sont déjà construits par certains fabricants comme HP et Dell et suivent une architecture simplifiée appelée ONP switch et ONP server. Chez les grands comme Alcatel-Lucent, Ericsson, Huawei et Juniper Networks on travaille depuis longtemps à des versions « purement logiciels  » de bien des équipements traditionnels. Alcatel travaille en étroite collaboration avec HP sur un serveur « Carrier class » qui devrait mettre au rencard les grands chassis encombrants.

Une grande continuité pour Wind River

Pour Wind River, cette offre logicielle est en fait la continuité de ce qu’elle proposait depuis plus de 25 ans : des logiciels embarqués, des OS temps réels pour les fournisseurs d’équipements telecoms comme Cisco, Juniper et bien d’autres. Les futurs serveurs ONP devront suivre pour leur part l’architecture assez classiques SHVS (Standard High volume servers). Intel recense les principaux différents éléments. Si l’Open stack est la version commune, la plate-forme de virtualisation KVM a été revue et améliorée pour répondre aux exigences des opérateurs. Intel parle de KVM « carrier Grade ». Cette version renforcée aurait été remise aux mains de la communauté open source. Pour les amateurs, les dernières évolutions fournies par Intel :

openstack
Les quatre  principaux repères pour les logiciels

OpenStack : Il gère et orchestre les applications qui s’exécutent sur des différents éléments du réseau. L’infrastructure matérielle et ses « attributs » sont pilotés par ses décisions. Il décide de la charge de travail des différents éléments pour répondre aux SLA.

OpenDaylight : C’est la base de la plate forme du contrôleur Open SDN. Il contient les principales composants nécessaires pour construire une solution SDN.

DPDK :  (Dataplane Development kit ) Il accélère le traitement des paquets sur des processeurs à usage général, y compris l’architecture à base de processeurs Intel.

Open vSwitch (OVS): Il s’agit d’un commutateur de réseau multicouche virtuel. OVS avec dpdk-netdev, disponible en OVS 2.3 en mode expérimental, fournit les moyens de mise en œuvre sur le plan de données lors de l’utilisation de bibliothèques dpdk.

 

Les dernières évolutions de l’actuelle version 1,3 du serveur Intel ONP comprennent:

OpenStack version Juno ( lancée le 16 Octobre 2014)openstack

OpenDaylight version  Helium.1 ( lancée le 29 sept. 2014)

Dpdk version 1.7.1 (Dataplane Development kit ) des mises à jours ont été effectuée fin février 2015

Open vSwitch 2.3.90 (avec dpdk-netdev) , le Noyau Linux temps réel Fedora 21 (KVM / QEMU)

Les Pilotes Intel QuickAssist

Des « charges applicatives « autrement dits des jeux d’essais optimisés pour tester les (Pour les fonctions réseaux vBRASet vBNG)

Les listes de corrections de bugs

Les drivers pour le support du contrôleur Ethernet XL710 doté de ports 10GbE (Son nom de code était Fortville)