L’e-santé en France franchit aujourd’hui de nouvelles étapes avec :

– l’explosion du marché des objets connectés, notamment à dominante santé ;
– avec l’incursion de géants du numérique grand public dans le monde de la santé. Je pense bien sûr à Google, Apple, Microsoft ou Sony ;

L’e-santé franchit aussi une nouvelle étape avec la diffusion de nouveaux modes de services et de nouvelles technologies, comme la mutualisation ou l’externalisation de ressources, d’applications, de processus ou de fonctions. Ces nouveaux modes de services ou ces nouvelles technologies autorisent l’équipement en systèmes d’information des structures sanitaires, médico-sociales voire sociales les plus modestes ;

L’e-santé franchit enfin une nouvelle étape grâce à la multiplication des projets de télémédecine.

C’est le constat dressé par l’étude Le marché de l’E-santé réalisée par le cabinet Precepta qui considère aussi que l’E-santé se présente aujourd’hui comme un recours aux maux du système de santé français. Pourquoi ? Parce que les systèmes d’information de santé et de télésanté (y compris la télémédecine et les objets connectés santé) répondent en partie aux 3 grands défis auxquels est confronté un modèle à bout de souffle :
– Le défi de la qualité des soins prodigués dans un contexte de vieillissement de la population et du personnel de santé, grâce notamment à une optimisation du temps médical ou à l’organisation de l’offre autour du patient ou de la personne âgée.
– L’e-santé, une réponse au défi de la santé publique grâce au Big Data santé sur lequel pourraient s’appuyer des politiques de prévention efficaces, et à l’émergence des objets connectés santé et de pratiques de quantified self ;
– L’e-santé aussi une réponse au défi de la gestion des comptes de l’assurance maladie. Des économies substantielles pourraient ainsi être réalisées grâce à des gains d’efficience multiples.