Après Mozilla qui a abandonné son OS Firefox, c’est au tour d’Opéra software, souvent considéré comme le dernier grand éditeur européen pour les mobiles de changer de monde. Le dernier navigateur indépendant des Américains va passer sous la coupe des investisseurs chinois. Connue pour son navigateur mobile et ses applications annexes, en particulier dans la publicité, le norvégien Opera Software, coté à la bourse d’Oslo doit être acquis par un consortium d’investisseurs pour 1,23 milliard de dollars. C’est une valeur qui se situait à 40 % au-dessus du cours habituel de l’action de la firme. 
La progression des logiciels de navigation conditionnée par la prise en compte de la net neutralité
En effet,jusque-là le navigateur Opera mettait en avant la publicité » à la carte » auprés des opérateurs. Les avantages publicitaires du système d’Opera permettaient à un opérateur de paramétrer le navigateur pour qu’automatiquement le logiciel en cas de demande, vous dirige vers un site particulier en fonction des accords financiers passés. Mais ce type de navigation forcée est désormais de plus en plus décriée et fait l’objet dans le monde entier d’une défiance totale et Opera perdait du coup l’un de ses meilleurs arguments.
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Les chinois à la rescousse
C’est le consortium « Golden Brick » qui va financer ce nouveau rachat. L’acteur le plus connu en Europe de cette opération est le très riche distributeur Kunlun, un spécialiste des jeux numériques mobiles qui revend entre autres Angry Birds en Chine. Le distributeur avait récemment acquis une participation majoritaire dans l’application Grindr créée par l’éditeur du même nom — un spécialiste de logiciels de sécurité et une partie de l’App Store numérique Qihoo. L’opération, d’après le communiqué d’Opera, s’appuie sur deux sociétés de financement, Golden brick Silk Road Fund Management et Yonglian Investissement.
Le dernier navigateur européen passe sous pavillon chinois
Selon la société norvégienne l’accord ouvrira également la possibilité pour Kunlun et Qihoo d’effectuer des ventes croisées de leurs produits et services à la base d’utilisateurs Opera et de bénéficier de la meilleure plateforme de publicité mobile d’Opera. « Il existe une forte logique stratégique et industrielle à l’acquisition d’Opera par le Consortium… [qui] avec son étendue de l’expertise et de la position de marché forte dans les marchés émergents, sera un point fort d’Opera », a souligné Lars Boilesen, le PDG d’Opera, dans la déclaration officielle de l’entreprise.






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