Contrairement à l’idée générale, Elliott Management ne serait pas satisfait du rachat par Dell Technologies des tracking stocks VMware (cotées en bourse sous le code DVMT) qui permet, après conversion de ces derniers en actions Dell Technologies, au géant texan de retrouver en partie le chemin de la bourse. C’est du moins ce qu’ont affirmé au New York Post trois sources proches du dossier souhaitant conserver l’anonymat.
Pourtant l’offre paraît intéressante, l’échange devant se faire sur la base d’une tracking stock pour 1,3665 action Dell, soit à l’époque de l’annonce une prime de 29%. Cela représente environ 109 dollars par action DVMT. C’est d’ailleurs le prix que la firme de Michael Dell et le fonds Silver Lake sont prêts à payer aux détenteurs de ces actions qui refusent la conversion en titres Dell. L’ensemble représente une dépense de 22 milliards de dollars.
Selon les trois sources du quotidien, Elliott Management demanderait aux autres actionnaires de s’opposer à la transaction. En revanche, une source proche de la communauté financière affirme eque le fonds activiste n’a pas pris position concernant le deal. Contacté par le New York Post, Elliott Management n’a pas souhaité s’exprimer. De son côté, un porte-parole de Dell Technologies a indiqué que la firme ne commentait pas les rumeurs et les spéculations.
Toujours est-il que l’opération semble plaire au channel affirment nos confrères de CRN qui ont recueilli le témoignage de Bob Venero, le CEO de Future Tech, un très important partenaire américain de Dell EMC. Selon lui, le rapprochement entre VMware et Dell a permis de booster les ventes de solutions VMware qui bénéficient désormais d’une croissance à deux chiffres. « VMware nous considère à présent comme un partenaire stratégique important et nous nous entretenons avec lui de la croissance de notre activité VMware. C’est à 100% lié au fait que nous sommes un important partenaire Dell. » Pour ce partenaire, les plaintes comme celle attribuée à Elliott Management ne sont rien d’autre que de « la rhétorique qui ne coïncide pas avec la réalité du marché ».
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