Avec 130 exposants présents à la Porte de Versailles, le salon Mobility for Business qui se déroule du 6 au 8 octobre est le principal rendez-vous français sur les applications mobiles. Au premier coup d’oeil, c’est la montée des objets connectés et la « géolocalisation » qui impressionnent le plus.
Cette année, quatre domaines principaux sont pourtant mis en exergue : outre les Objets, hommes et voitures connectés, la mobilité dans la transformation numérique des entreprises, la sécurité au travers du Security for Business et surtout le marketing mobile & M-Commerce font l’essentiel des différentes discussions et conférences.
Le salon Mobility for Business se tient en même temps que le Salon Solutions et IBS (Intelligent Building Systems) dans le Hall 5 ce qui permet aux organisateurs d’espérer prés de 15 000 visiteurs.
Parmi les nombreuses conférences proposées aux visiteurs, on retiendra celle sur le bureau virtuel qui se tiendra le jeudi 8 octobre de 14h30 à 15h20. Elle résume, a elle seule, la multiplication des solutions techniques qui réclament un nouveau mode d’organisation du travail. Pour les visiteurs du salon, l’objectif est de transformer les modes de travail pour être plus « sur le terrain ». Il faut pouvoir se connecter de partout et avec n’importe quel terminal sur son environnement de travail. C’est devenu possible grâce au développement des réseaux des opérateurs ( à noter de nouvelle offres data, d’Orange) et à celui des solutions logicielles de VDI (Virtual Desktop Infrastructure). Les principaux fournisseurs de logiciels dans ce domaine sont Citrix, VMWare, Microsoft et de nombreux intégrateurs spécialisés, très nombreux sur cet évènement.
Les objets connectés omniprésents
Autre sujet très à la mode, les Objets connectés : ils sont aussi l’objet d’une conférence : « Comment ils vont révolutionner des métiers tels que l’assurance, la santé, la maintenance.» Cette conférence se déroule cette après-midi, mercredi 7 octobre de 14h30 à 15h20. Selon l’organisateur du salon, certains assureurs américains commenceraient à indexer les montants de leurs primes de couverture santé en fonction du niveau d’activité physique de leurs clients, qui leur est directement communiqué par un bracelet connecté. Au-delà de cet exemple, difficile à transposer du fait des règlements français sur la vie privée, de la Cnil, les objets connectés s’intègrent dans un nombre croissant de métiers, ouvrant la porte à de nouveaux services et modèles économiques.
Parmi les exposants, on retrouve les fournisseurs qui proposent des outils pour suivre, gérer ou surveiller les véhicules, matériels et objets qui ont de la valeur. Il s’agit soit de sites d’entreprise soit d’outils d’administration liés à l’ERP ou à des logiciels de gestion de projets. La géolocalisation peut s’effectuer directement grâce aux terminaux mobiles et aux objets embarqués. La plus grande référence dans ce domaine est l’omniprésente firme Uber qui permet via une plate forme centralisée de diffuser l’emplacement des différents taxis utiles à l’entreprise. La compagnie G7 dispose d’un même service. Les logiciels proposés par quelques exposants automatisent la gestion des différents produits de l’entreprise en permettant un suivi des ressources mobiles, la gestion intelligente des flottes et la « géosécurisation » des biens (artisans, commerçants, exploitants agricoles, responsables logistiques, directeurs de flottes, chefs d’entreprise…)
Une paire de lunettes intelligentes
Dans ce domaine, la société américaine «Here» connue dans le domaine de la cartographie et de la géolocalisation montrait une paire de lunettes de navigation développées par Eurogiciel. ( photo ci-contre). 
Le français s’appuie sur sa technologie de réalité augmentée fabriquée par Optinvent. Fonctionnant sous Android, ces lunettes vont permettre aux techniciens, livreurs, ouvriers, etc. de profiter d’une navigation optimisée sur le site où ils travaillent. Dans un entrepôt par exemple le confort de travail est amélioré, car la recherche devient intuitive avec cette solution dite« mains libres ».
Optimiser la diffusion grâce à la géolocalisation
Dans un tout autre domaine, celui de la publicité, le salon mettait en évidence la firme mbr targeting, une plate-forme axée sur la demande qui utilise la technologie de géolocalisation par IP pour se servir de l’emplacement géographique comme critère de ciblage publicitaire. Dans l’industrie de l’automobile, par exemple, cette société travaille avec un réseau national de revendeurs pour offrir des forfaits publicitaires centralisés à des concessionnaires autorisés selon leur zone géographique. La solution de géolocalisation utilisée s’appelle NetAcuity Edge. Pour la plupart des exposants, l’adoption de solutions mobiles est favorisée par la chute des prix des tablettes mais réfrénée par des inquiétudes sur la sécurité. La présentation de solutions de matériel durcis destinées au travail sur le « terrain » comme celles de Panasonic suscitent la curiosité.
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