Interviewée vendredi matin dans le 7-9 de sur France inter , la secrétaire d’État chargée du Numérique, Axelle Lemaire, a indiqué, qu’elle souhaitait que le Wifi fasse partie des services proposés sur les 500 rames de TGV.
« J‘étais particulièrement frustrée un jour de déplacement dans un train sans accès à Internet donc j’ai fait un tweet auquel monsieur Pepy a répondu très rapidement« , a déclaré Axelle Lemaire, revenant sur son message du 17 octobre 2014: « Toc toc toc, la SNCF: on peut se voir pour discuter wifi dans le train? Merci d’avance! 😉 ». Sur France inter Axelle Lemaire ajoute :
« La SNCF va annoncer sa nouvelle stratégie numérique début février et elle lancera à cette occasion un appel d’offre pour que des entreprises et en particulier des start-up puissent contribuer à proposer des technologies qui permettent d’assurer un accès continu à Internet. » Mais cela coûte «très cher en raison de la vitesse des trains et ce qui est fait sur Thalys où les TGV sont équipés du wifi via satellite est difficilement généralisable», a cependant précisé la secrétaire d’État, manière d’expliquer que vu le coût, l’affaire risquait de prendre du temps.
La SNCF avait déjà précisé que l’installation du Wifi dans les trains coûterait à peu près 350 000 euros par rame, soit 160 millions d’euros pour le seul parc TGV. « Il y a dix ans on a parié sur le TGV Est et Thalys. Aujourd’hui, cet investissement est perdu. On a fait la bêtise de le faire nous-mêmes», avait indiqué Guillaume Pepy, président de la SNCF au début du mois de septembre. Le système repose sur des liens satellitaires et des routeurs Wifi /3 G dans chaque wagon. Le problème est que la connexion se « décroche » souvent, le nombre de tunnels et de zones encaissées étant élevé . Les communications mobiles dans les trains font l’objet de recherches spécifiques et il existe une norme GSMR pour favoriser les connexions entre les différents pilonnes relais. GSMR signifie « Global System for Mobile communication for Railways », c’est-à-dire système global de communication mobile pour les voies ferrées efficace pour la voix mais limité pour les données. Avec plus de 30 000 kilomètres de voies à entretenir et plus de 15000 trains à faire tourner, les communications de données tardent à devenir la priorité du moment.