Selon la lettre « A» spécialisée dans les télécoms et citée par L’Arcep, un plan de suppression de postes est attendu le 11 juin chez Bouygues. Il devrait concerner entre 1 500 et 2 000 personnes sur un total de 9 000 employés. Mais certains managers de Bouygues Telecom auraient déjà fait leurs cartons. Ces mouvements répondent aux objectifs de réduction des coûts – 300 millions d’€ par an – et à la volonté de simplifier les circuits de décision. Par ailleurs, Bouygues telecom chercherait auprès du Conseil d’Etat à mettre en cause l’Arcep, l’autorité de régulation, pour non respect de la concurrence, ce qui est pourtant son objet premier. L’opérateur est persuadé que l’Arcep, a favorisé l’entrée de Free Mobile sur le marché et ce qui est l’origine de beaucoup de  ses problèmes. L’autorité n’aurait pas appliqué  ses  propres règles  ni lies avis restrictifs qu’elle avait pourtant publiés. D’après Bouygues Télécom, cet avis « reviendrait à éteindre l’itinérance 3G dont bénéficie Free jusqu’en 2018, selon notre confrère le Figaro. Orange serait en piste de son coté pour remettre en cause l’accord de mutualisation d’une partie des réseaux mobiles de Bouygues Télécom et SFR.