Des escrocs New Yorkais, ayant pignon sur rue, vendaient des logiciels de sécurités inefficaces. Ils viennent d’être condamnés.

Le Bureau de la FTC (Federal Trade commission) qui avait porté plainte pour escroquerie au nom de milliers de consommateurs, vient d’être récompensé de sa démarche. Des milliers d’américains, surtout des New yorkais, ont fait confiance à la société de services de sécurité Pairsys mais cela ne leur avait pas porté chance. Depuis 2012, la firme proposait ses services pour chasser les malwares pour dépanner les internautes en se faisant passer parfois pour des représentants de Facebook ou Microsoft. Elle se faisait payer entre 149 $ et 249 $ pour envoyer des logiciels gratuits, en fait disponibles en ligne. Pour offrir une sécurité « avancée », Pairsys proposait même des services supplémentaires payants à l’année mais sans jamais intervenir. Ce sont deux membres de la communauté indienne Uttam Saha et Tiya Bhattacharya qui géraient cette société. Il leur a été reproché principalement d’utiliser des pratiques de télémarketing trompeuses. Ils ne seront pas, a priori, condamnés pour avoir vendu des produits de sécurité  inefficaces mais pour avoir usurpé des noms de firmes connues pour créer un climat de confiance. L’injonction exige que leurs sites Web soient arrêtés et leurs avoirs gelés. Ils ne pourront ni vendre ou louer leurs listes de clients à des tiers.

Pairsys ciblait principalement des personnes âgées et d’autres personnes vulnérables, profitant de leur manque de connaissances en informatique pour leur « fourguer » des programmes qui n’avaient pas de valeur. Pairsys avait réalisé depuis le début de l’année 2012 prés de 2,5 millions de dollars grâce à cette escroquerie qui n’était pas facile à identifier. Les sommes en jeu n’étant pas suffisantes pour justifier la dépose d’une plainte au tribunal, l’affaire durait depuis plusieurs années. Jessica Rich, la directrice du Bureau de la FTC (Federal Trade commission) en charge de la protection des consommateurs qui s’était portée partie civile a déclaré : «Nous sommes heureux que le tribunal ait fermé cette entreprise pour l’instant, et nous nous réjouissons de voir bientôt revenir l’argent des consommateurs dans leurs poches. »

En France, une firme dénommée Parsys avait été aussi condamnée par un tribunal de l’Ile de France mais son activité de leasing n’avait rien d’aussi répréhensible.