Vous faire appeler sans que vous le sachiez sur des numéros surtaxés; c’est la principale motivation des hackers sur les mobiles selon l’étude Kaspersky. Dans son enquête annuelle sur les risques liés au mobiles, l’éditeur montre que  plus de 588 000 utilisateurs Android à travers le monde ont été confrontés à des malwares financiers – Trojans SMS ou « bancaires » – au cours de la période étudiée, soit six fois plus que durant la période équivalente, 12 mois auparavant.

Types de malwares utilisés dans les attaques entre août 2013 et juillet 2014. Source : Kaspersky Security Networkimage001-2 Globalement, 57,08 % de l’ensemble des incidents signalés concernaient des attaques utilisant des malwares de la famille Trojan-SMS. Ces programmes malveillants sont conçus pour envoyer des messages à des numéros surtaxés à l’insu du propriétaire de l’appareil. La Russie a été la cible du plus grand nombre d’attaques Trojan-SMS, ce pays représentant 64,42 % des cas détectés par les produits de Kaspersky Lab. Environ un quart des attaques Trojan-SMS ont été détectées dans les pays suivants : Kazakhstan (5,71 %), Ukraine (3,32 %), Espagne (3,19 %), Royaume-Uni (3,02 %), Vietnam (2,41 %), Malaisie (2,3 %), Allemagne (2 %), Inde (1,55 %), France (1,32 %).

Autre source de motivation : vos coordonnées bancaires

Par ailleurs, 1,98 % des attaques employaient un malware de type Trojan-Banker qui, combiné à un Trojan-SMS, peut voler les données de carte bancaire ainsi que les noms et mots de passe des utilisateurs de services de banque en ligne. Les experts de la société ont observé une nette augmentation du nombre de variantes de malwares mobiles, passées de 423 en août 2013 à 5967 en juillet 2014, soit une multiplication par 14. Les variantes sont des versions légèrement modifiées par rapport à l’original d’un programme malveillant. Cette légère modification peut rendre le malware plus difficile à repérer par les solutions antivirus. En général, les éditeurs d’antivirus créent de nouvelles signatures dans leurs logiciels pour contrer cette tactique. Pour plus d’infos : www.kaspersky.com/images/mobile-cyber-threats-