Symantec a finalement trouvé un terrain d’entente avec Broadcom. Trois semaines après avoir repoussé une première offre à 15 milliards de dollars portant sur la totalité de son périmètre, Symantec a finalement accepté de céder son activité entreprise au fondeur américain pour 10,7 milliards de dollars.
Symantec va donc se séparer en deux, l’activité grand public poursuivant sa route indépendamment de l’activité entreprise. L’accord prévoit que ce soit Broadcom qui hérite de la marque Symantec, l’activité grand public se contentant de la marque Norton. Pour Broadcom, c’est la troisième acquisition d’envergure dans le secteur de l’édition de logiciels après Brocade et CA Technologies.
Symantec a officialisé la nouvelle lors de la publication de résultats meilleurs que prévu pour son premier trimestre fiscal clos le 5 juillet, le groupe ayant renoué avec la croissance après une période marquée par de mauvais résultats. Les ventes ont augmenté de 8% sur la période, pour atteindre 1,2 milliard de dollars.
Les ventes entreprise ont augmenté de près de 10%, à 611 millions de dollars, tandis que l’activité grand public a progressé de 6%, à 636 millions de dollars. Lors de la conférence téléphonique organisée pour présenter les résultats, Rick Hill, le PDG par intérim de Symantec, a déclaré que malgré la séparation et de la croissance des revenus, il restait du travail à faire pour assurer la rentabilité à long terme du groupe.
Le PDG a annoncé pour 100 millions de dollars de réduction de coûts sur l’exercice, impliquant une réduction de 7% de ses effectifs et la fermeture de certains sites. L’effectif devrait ainsi être ramené à environ 10.000 personnes contre environ 12.000 personnes actuellement. L’activité grand public devrait conserver 2.500 personnes.