La nouvelle version Enterprise Edition (EE) 2.0 n’abandonne toutefois pas l’orchestrateur-maison Swarm. Les deux produits peuvent d’ailleurs opérer simultanément sur le même cluster. « Ainsi les développeurs ne doivent pas choisir le type d’orchestration et les équipes d’exploitation ont la possibilité de choisir des orchestrateurs de manière interchangeable », explique l’éditeur dans un communiqué. Docker EE 2.0 est par ailleurs multi OS, la solution supporte ainsi toutes les distributions Linux (Ubuntu, Oracle Linux, SUSE, CentOS, RHEL) ainsi que Windows Server. De même, le produit s’interface avec les principaux clouds comme AWS, IBM Cloud, Google Cloud Platform et Azure. « Les responsables IT ont ainsi la possibilité de mener à bien leurs projets numériques et cloud avec la flexibilité nécessaire pour réaliser les ajustements indispensables en fonction de l’évolution de l’activité », précise Docker.
La version EE 2.0 intègre par ailleurs de nouvelles fonctionnalités comme la mise en cache et le mirroring des images, ou encore Secure Applications Zones qui permet de réaliser un partitionnement physique et logique du cluster afin de faire tourner simultanément plusieurs applications, chaque zone ayant sa politique d’accès aux ressources.
Si Docker Enterprise Edition 2.0 est une réponse à l’expansion de Kubernetes dans les entreprises, la plateforme de la firme de San Francisco n’en offre pas moins ces dernières des avantages certains. « Il a toujours été difficile pour les organisations IT de mettre en œuvre, de sécuriser et de maintenir Kubernetes », a ainsi expliqué à nos confrères de CRN, Alex Rhea, du cabinet conseil spécialisé dans le cloud Cloudreach. Selon lui, les modules de sécurité de Docker EE tels que Docker Content Trust ou Docker Security Scanning, couplés à l’orchestrateur de Google, devraient permettre de réduire les surcoûts opérationnels et les délais de mise en exploitation de nombreuses applications.