Quelques clics sur le site d’un vendeur en ligne, une rapide recherche sur les nouvelles tendances mode de l’hiver, ou encore une commande sur Amazon, et nous voilà submergés de publicités liées à notre récente activité sur le web. Vient ensuite le désagréable sentiment d’être traqué par les géants du web – une réalité au regard des données de l’étude de Ghostery et Cliqz portant sur l’analyse de plus de 144 millions de pages chargées par 850 000 internautes d’une vingtaine de pays.

Il en ressort en effet que 77,4 % du total des pages chargées contiennent des traqueurs d’activité web. Sans surprise, Google est le champion hors catégorie de cette pratique, avec près de 65 % de pages traquées sur les 144 millions chargées. Vient ensuite Facebook, qui traque 28,8 % des pages analysées. Une entreprise française figure parmi les plus intrusives : 6,5 % des pages chargées sont en effet traquées par Criteo, spécialisé dans le reciblage publicitaire personnalisé sur Internet.