La FIRIP (Fédération des Industriels des Réseaux d’Initiative Publique), Fédération des Industriels des Réseaux d’Initiative Publique, se réjouit de l’annonce ce jour de la Commission européenne quant à la compatibilité du plan France Très Haut Débit avec les règles de l’UE en matière d’aides d’État.
En conférence à Bordeaux dans le cadre de la Semaine du Très Haut Débit organisée par la Région Nouvelle Aquitaine, Etienne Dugas, son Président a pu féliciter en direct Antoine Darodes, Directeur de l’Agence du Numérique, pour sa contribution à l’issue favorable de cette décision. Il n’oublie pas également de saluer la DGE et l’ensemble des services de l’État
« La validation du Plan France Très Haut Débit est une avancée majeure pour le financement des projets d’aménagement numérique déjà déposés par quasiment tous les départements français, car il va permettre à la Banque Européenne d’Investissement d’autoriser ses financements, créant ainsi un effet de levier ».
La décision de la Commission européenne a notamment été motivée par l’obligation d’Orange de fournir un accès de gros totalement ouvert aux prix fixés par l’ARCEP et par l’assortiment d’un plan d’évaluation détaillé.
Etienne Dugas poursuit en rappelant que « La FIRIP est également très attachée à la neutralité parfaite de la montée en débit, que ce soit sur cuivre comme dans toute autre technologie (satellite, radio). Cela signifie qu’à débit atteint comparable, aucune distinction technologique ne peut être faite quant à l’attribution d’aides ou de subventions ».
Alors que cette décision marque une étape décisive dans l’avancée du Plan France Très Haut Débit, la FIRIP considère que désormais, l’enjeu principal pour la réalisation de celui-ci est la formation de 40.000 personnes d’ici à 5 ans. « Dans la continuité de la convention de partenariat signée en juin dernier avec l’Etat et l’ARF, la FIRIP orchestrera les financements en provenance de l’État (budgets de la formation professionnelle et de l’apprentissage, et budgets liés au plan 500.000 formations piloté par les Régions, les OPCA et les services de Pôle Emploi). L’objectif est de les allouer à la création de plateaux de formation équitablement répartis sur le territoire, au montage opérationnel des formations elles-mêmes et au recrutement des candidats via une vaste campagne de communication sur l’avenir de ces nouveaux métiers ».