À l’approche du sommet NETmundial qui se tiendra les 24-25 avril au Brésil, Renaissance Numérique, think tank de la société numérique, publie une note de décryptage sur le sujet de la gouvernance Internet. Le think tank présente les enjeux de ce prochain sommet mondial et regrette le très faible écho de cet événement en France, parmi nos politiques et la société civile et souhaite une plus grande implication de leur part. Renaissance Numérique formule des propositions concrètes pour une démocratisation du débat sur la gouvernance Internet.

Dans cette étude, le think tank souligne le caractère inédit de ce sommet qui s’inscrit dans l’ère post-Snowden, marquée par une demande d’ouverture des institutions qui gouvernent les infrastructures du réseau et la volonté de discuter à l’échelle internationale sur la gouvernance des usages (privacy, données personnelles, neutralité du net, etc).

Selon Renaissance Numérique, l’attention portée à la question des usages est une opportunité pour que la France et l’Union européenne se positionnent sur ces questions au coeur des préoccupations citoyennes. Mais du fait de la faible mobilisation en France sur ces sujets et au vu des positions présentées, la France reste trop en retrait sur ces enjeux cruciaux.

Le think tank déplore le fait que :

– la position française présentée au NETmundial soit centrée sur les aspects techniques, sans traiter des usages qui ont un impact direct sur la vie du citoyen ;

– la société civile française (associations, entreprises, fédérations, défenseurs des droits, etc.) n’ait pas été consultée pour nourrir la réflexion des décideurs sur les enjeux de la gouvernance alors que d’autres pays comme le Brésil se positionnent en concertation constante (notamment via son Conseil du Numérique local) avec la société civile ;

– parmi la délégation française à Sao Polo, pour l’instant, aucun membre du gouvernement ne soit présent pour participer aux échanges.

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