Personnels médicaux et paramédicaux, patients, visiteurs… : les hôpitaux sont des lieux d’intenses activités, généralement très étendus et aux nombreux points d’entrée / sortie. Sécuriser les biens et les personnes contre les violences, les dégradations et le vol de matériels coûteux ou sensibles relève donc d’une grande complexité.

Hôpitaux : une « ville dans la ville »

Lieux de soins, et parfois de situations d’urgence, les hôpitaux n’ont pas vocation à devenir des forteresses imprenables. Les parcours des patients et des personnels doivent rester fluides afin de répondre à la mission première des lieux : la pratique de la médecine dans un environnement optimal. A l’inverse, un hôpital trop peu sécurisé peut faire courir des risques aux personnels (violences, agressions), aux biens (vols, dégradations) et même sanitaires (vols de matières sensibles ou dangereuses, contaminations). Selon un rapport de l’ONVS, 18 996 atteintes aux personnes (de l’insulte à la violence physique) et 4 555 atteintes aux biens dont 1 503 répertoriaient ces deux types d’atteintes ont été signalés par les hôpitaux en 2018.

Une sécurité d’autant plus compliquée à assurer car l’hôpital est par définition actif 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 et se doit d’avoir un fonctionnement autonome. Il se compose fréquemment de multiples bâtiments avec un flux de personnes qui s’y croisent (patients, visiteurs, personnels internes, personnels externes) et ne se connaissant pas forcément. Surtout que l’accès aux zones critiques comme les zones psychiatriques, les salles d’urgence, les pharmacies, la maternité ou les environnements stériles, nécessite une protection supplémentaire, où l’autorisation d’accès peut être octroyée qu’au personnel de certaines sections. D’où le besoin pour les hôpitaux de trouver des solutions adéquates, qui leur permettront de programmer diverses portes et serrures pour les activer à des heures précises, pour des zones définies.

Contrôle d’accès intelligents, quel retour sur investissement ?

Le budget des hôpitaux étant toujours serré, il est difficile de prioriser le remplacement d’un système de sécurité existant, plutôt que l’équipement, les médicaments ou l’embauche de personnel. Certes, plusieurs facteurs peuvent influencer le prix d’un système de contrôle d’accès (le degré de sécurité requis, le type d’installation, le nombre de portes à équiper, la taille du bâtiment…) et le coût d’un cylindre électronique est souvent plus important que l’achat d’un cylindre mécanique, mais contrairement à ce que l’on pourrait croire, les économies réalisées à long terme grâce aux technologies électroniques sont supérieures aux dépenses réalisées.

Plusieurs retours sur investissement sont possibles : en cas de perte d’un badge il suffit de le désactiver à distance, alors qu’en cas de perte d’une clé mécanique, ce sont des cylindres entiers qui doivent être remplacés si on veut éviter une faille de sécurité. Une traçabilité du flux de personnes et l’état en temps réel des accès réduit également le besoin d’avoir des agents de sécurité dans certaines zones sensibles. En plus de s’intégrer de façon transparente aux systèmes déjà existants, les solutions sans fil représentent un vrai ROI car elles éliminent le câblage de toutes les portes à tous les étages, dont le coût peut rapidement grimper pour des bâtiments à plusieurs étages et multisites.

Des solutions qui répondent aux contraintes évolutives des hôpitaux

Outre le budget, d’autres facteurs peuvent impacter le choix des hôpitaux. Leur adoption des serrures électroniques est souvent motivée par des solutions permettant de contrôler rapidement et efficacement l’accès en cas d’urgence ou capable de résister à l’important flux de visiteurs généré chaque jour, un rythme qu’un système traditionnel de fermeture aura du mal à suivre, en particulier dans un bâtiment avec d’innombrables entrées et sorties. Les autres exigences des établissements de santé en matière de sécurité et contrôle d’accès comprennent la combinaison de plusieurs technologies : les fermetures électroniques, la vidéo-surveillance, l’identification des patients et visiteurs, le digicode…

Les systèmes de contrôle d’accès intelligents offrent beaucoup plus de flexibilité lorsqu’il s’agit de verrouiller rapidement des bâtiments et des zones à accès restreint.

Parmi d’autres avantages figure aussi l’élimination des risques associés à la duplication et la perte de clés, ainsi que la gestion centralisée des informations dans le cadre de la programmation en temps réel de la fermeture, ou encore dans la traçabilité des passages et des accès. Dans tous les cas, la technologie doit être simple d’utilisation pour que les professionnels concernés se l’approprient rapidement et les produits installés compatibles avec les produits de génération précédente. Un atout indispensable dans le choix d’une solution de sécurité.

Adapté au mode de fonctionnement des hôpitaux et à ses flux de trafic, le contrôle d’accès à distance et sans fil constitue un moyen efficace permettant une gestion sécurisée, flexible et économique de l’accès aux divers bâtiments de l’établissement.

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Zachary Lackovic est délégué commercial SimonsVoss Technologies France