La 5G, tout le monde en parle et bien des pays ont déjà commencé à la déployer…
Mais la France, c’est devenu une habitude, tarde à enclencher la première.
Or la première étape, en l’occurrence, c’est la fameuse attribution des fréquences. Elle devait avoir lieu à l’automne 2019 mais vient finalement d’être décalée au mieux à mars 2020 si l’on en croit l’agence Reuters.

Apparemment, ce retard serait principalement lié à une différence de points de vue entre Bercy et l’ARCEP. Les deux entités semblent avoir du mal à trouver un compromis entre le spectre de fréquences à mettre aux enchères, le prix plancher à fixer et les rémunérations attendues par le ministre des finances.

Apparemment les instances politiques sont plus préoccupées par la manne que représentent ces enchères que par les conséquences du retard pris par la France sur une technologie qui devrait profondément transformer nos réseaux de communications et dont les impacts toucheront tous les domaines : services de santé, automobile, industrie, etc.

Selon Reuters, les compromis seraient cependant sur le point d’être trouvés mais il faudra bien encore trois mois pour mettre en place les aspects juridiques et pratiques des enchères d’attribution de la 5G.

Rappelons que, pendant ce temps, la 5G est déjà en cours de déploiement chez nos voisins : Monaco, Espagne, Allemagne, Royaume-Uni, Suisse, Italie, Autriche.