Les professionnels de l’TT, quelle que soit leur activité (infrastructures, développement et décisionnel) souhaitent bénéficier d’une formation. C’est ce qu’ont répondu 97% des 385 personnes interrogés par le cabinet de recrutement Fed IT lors de son enquête annuelle Fed IT Pulse consacrée au marché de l’emploi. On sait que le secteur de l’IT génère des besoins importants en termes de formation aux nouvelles tendances et technologies mais le pourcentage est considérable.
En majorité, les salariés souhaitent une formation trimestrielle (29%) ou semestrielle (29% également). Ce sont les formations en gestion de projet qui sont les plus demandées (40 %), devant celles concernant la sécurité IT (40 %) et le management (35 %). Le cloud (31%), la gestion des systèmes et des infrastructures (30%) sont également très bien notées. En revanche, pourtant à la pointe de l’actualité l’IA (18%), le machine learning (15%) et la blockchain (8%) se placent en queue de peloton.
Sans surprise, comme en 2018, la plupart des candidats placent en tête la rémunération (67%) et l’intérêt des missions proposées par l’entreprise (53 %) pour choisir leur futur poste. Viennent ensuite la zone géographique (39%), l’ambiance au travail (36%) et les perspectives d’évolution (30%). La possibilité d’effectuer du télétravail (17%), la flexibilité des horaires (13%), l’envie de travailler avec la personne à l’origine du recrutement (9%), les avantages proposés tels que des tickets restaurant ou un comité d’établissement (7%) et l’environnement technique (6%) viennent loin derrière.
Un quart des professionnels interrogés a trouvé un poste en répondant à l’offre d’une entreprise. On trouve ensuite le réseau professionnel (21 %), puis le cabinet de recrutement / d’intérim (17 %) et les jobboards /sites d’emploi dans 9 % des cas. Indeed est le site le plus apprécié pour postuler à une offre (35 %). Curieusement, les jobboards généralistes sont préférés à ceux spécialisés dans l’IT. Les réseaux sociaux (7%), les candidatures spontanées (5%), la cooptation (4%), Pôle Emploi (2%) et les événements spécialisés (1%) ferment la marche.
Autre enseignement intéressant de l’étude, la grande majorité des professionnels (88 %) recherchent la stabilité à travers un poste en CDI. Le travail en freelance ne représente qu’une faible minorité des cas (4 %).
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