En ce début d’année 2019 dans le cadre de notre émission hebdomadaire, « L’invité IT de la semaine », Guy Hervier innove puisqu’il reçoit un général, en l’occurence le général Marc Watin-Augouard qui est directeur du centre de recherche de l’EOGN et créateur du FIC, le rendez-vous incontournable des acteurs de la cybersécurité.
Pour découvrir l’intégralité de l’interview, visualisez la vidéo ci-dessous :

Tout d’abord comme chaque chaque invité, le général Marc Watin-Augouard revient sur l’actualité qui a retenu son attention en l’occurrence la loi sur la manipulation de l’information parfois dite loi sur les fakenews. Il souligne que les prochaines  élections européennes permettront de juger en situation réelle son utilité.

Puis avec Guy Hervier ils abordent plus directement l’actualité de la cybersécurité et plus particulièrement le FIC :

  • Vous vous intéressez aux questions de sécurité depuis une quinzaine d’années (Convention de Budapest). Vous aviez remis un rapport sur le sujet au ministre de l’intérieur qui, vous le dites vous-même, ferait sourire aujourd’hui. En 2007, vous êtes à l’origine de la création du FIC. La première édition était un petit colloque d’une demi-journée réservé aux spécialistes. La 11e qui va ouvrir ses portes dans quelques jours à Lille, est désormais, l’un des, sinon LE RDV européen de la cybersécurité où il faut être présent. Quelles sont les raisons de ce succès ?
  • Sur le plan politique, l’Europe semble un peu en panne. Il se trouve que le FIC a retenu l’Europe de la confiance et de la sécurité comme thème majeur. Est-ce que sur ce plan là, l’Europe est un ensemble efficace?
  • Une des présentations lors du FIC concerne l’augmentation de la complexité et de la force des attaques. Est-ce que vous pensez que l’intelligence artificielle est une des clés pour contenir ces attaques ? Mais n’est-ce pas là un leurre dans la mesure où l’IA sera aussi accessible aux hackers ?
  • Vous êtes aussi directeur de l’EOGN, donc plaçons-nous sur le plan militaire. Le Cyber est un espace en propre mais aussi un ensemble de technologies qui interpénètre les quatre autres dimensions : Terre, Mer, Air, Espace, régies désormais par le numérique, mais aussi la société civile. La France a-t-elle pris conscience de la dimension des enjeux ? Les moyens suffisants, en hommes et en technologies, sont-ils suffisants ?