Dans cette période de transition qui la mènera à devenir l’Université Paris Saclay, L’Université Paris Sud prépare l’évolution du réseau de son futur campus.
Avec près de 100% de matériel résau Cisco (1millier de commutateurs et une quinzaine de routeurs), l’université Paris Sud peut être considéré comme un client fidèle. Et pourtant, cela ne l’empêche pas le pôle infrastructures réseaux et télécoms de tester de nouvelles solutions pour faire évoluer le réseau au meilleur niveau.
Et les besoins du futur réseau ne sont pas minces. Il y a d’abord l’évolution de l’Université de Paris vers l’université Paris Saclay. Prévue pour un lancement le 1er janvier 2014, l’Université regroupera 22 partenaires dont 10 grandes écoles, 2 universités et 7 organismes de recherche et sera habiliter à délivrer des diplômes allant de la licence au doctorat. Le projet prévoit la constitution de six « écoles » dans les domaines des sciences fondamentales, de l’ingénierie et des technologies de l’information et de la communication, des sciences de la vie, de la médecine, de l’économie et des sciences sociales, et enfin du management représentant près de 50 000 étudiants et plus de 10 000 chercheurs et étudiants chercheurs (voir encadré ci-dessous)
| Le plus grand campus de France L’université Paris XI regroupe près de 30 000 étudiants répartis dans 7 disciplines : biologie / santé, chimie, physique, sciences pour l’ingénieur / STIC, agronomie, mathématiques, sciences de la terre et de l’univers. Au classement de Shanghai – si décrié- elle est la deuxième Institution française (à la 39e place) derrière l’Université de Paris VI (37e) et possède une structure de recherche de tout premier plan avec plus de 100 unités de recherche et 19 écoles doctorales. Elle peut s’enorgueillir de deux prix Nobel et de Quatre médailles Fields (équivalent du prix Nobel en mathématiques. L’Université Paris-Sud est au cœur de la constitution d’un établissement unique qui réunira universités, grandes écoles et de centres de recherche au sud de l’Île-de-France. Ce rassemblement se traduira, en 2014, par la création de l’Université Paris-Saclay. Le Campus Paris-Saclay représentera en 2020 20% de la recherche française. |
Au-delà de ce changement de dimension, l’actuel DSI de Paris Orsay doit prévoir les évolutions du réseau pour prendre en compte les besoins technologiques de demain.
La réflexion sur un changement d’équipements réseau, qui devait de toutes façons intervenir (les équipements ont plus d’une dizaine d’années), s’est engagée autour de deux objectifs :
– Minimiser la quantité de ressources nécessaires à la gestion des réseaux d’entreprises ;
– Réduire la durée des interruptions de services.
« Nous sommes actuellement en phase d’évaluation de la solution de de gestion de réseau intégrée AMF (Allied Telesis Management Framework) d’Allied Telesis dans un contexte de demande croissante en qualité de service et d’augmentation constante du nombre d’équipements », explique Aurélien Méré, responsable du pôle infrastructures réseaux et télécoms. Les tests de cette solution qui porte sur une configuration campus classique avec un coeur SBx8112 et des équipements d’accès X510 ont fait la preuve d’améliorations significatives par rapport à l’existant, à savoir :
– la capacité d’adresser des commandes depuis le noeud central à un ensemble prédéfini ou personnalisable d’équipements ;
– la simplification du remplacement en cas de panne avec la possibilité de faire appel à du personnel non informaticien ;
– les sauvegardes automatiques sur le noeud central de toutes les configurations.
Interrogé sur cette substitution possible de matériels, Cisco n’a pas souhaité répondre à nos questions. Le budget global représente un montant d’environ 2 M€.
« Une des particularités de la solution de gestion de réseau est qu’elle est embarquée dans le système d’exploitation de nos équipements au lieu d’être une surcouche applicative », explique Eric Daguet, directeur technique d’Allied Telesis France.
AMF s’inscrit dans le mouvement du SDN (Software Design Network) dont la plupart des solutions restent hors de portée des petites entreprises qui ne disposent que de ressources limitées. Avec AMF, Allied Telesis assure qu’elle va plus loin que la vision traditionnelle du SDN en proposant la gestion centralisée d’un réseau entier à partir de n’importe quel équipement du réseau par le biais d’une interface en lignes de commandes. Les fichiers de configuration et les firmwares sont sauvegardés automatiquement de manière récurrente pour être disponibles s’il y a besoin de remplacer un commutateur défectueux.
Parmi les avantages que met en avant Allied Telesis pour son système, on peut citer entre autres :
– La gestion centralisée en un seul point de configuration pour l’ensemble du système ainsi que la possibilité de planifier et de réaliser séquentiellement des mises à jour ;
– Une solution Réseau « Plug and play » qui permet de faire des ajouts de nœuds automatiquement et de remplacer une unité défectueuse dans nécessité de procéder à une reconfiguration. Avec AMF, les sauvegardes, mises à jour et configurations sont automatisées.
Dans les divers projets AMF sur lesquels travaille Allied Telesis, on peut la Gendarmerie Nationale et une des grandes banques françaises pour une installation prévue en 2014 avec des opportunités dans les secteurs de l’éducation et de la santé.
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