Aujourd’hui, de nombreuses entreprises misent uniquement sur l’e-commerce pour la distribution de leur savoir-faire et de leurs produits. Galaxy Clôtures fait partie de cette catégorie de sociétés, qui proposent leur catalogue sur le web. Alors, pari risqué ? La réponse de son gérant, Laurent Quaglia, aux interrogations que suscitent une telle orientation.

 

 

Galaxy Clôtures a été créée en 2011. L’entreprise couvre le domaine de la clôture en panneaux de grillages rigides – mais aussi de la clôture en grillages souples, des brises vues et des occultations en bois et en PVC avec le site web https://clotures-grillages.com/. Elle évolue également dans le domaine des portails et portillons via https://cote-alu.com.

 

« Communiquer directement avec des clients dans toute la France »

 

L’avantage d’un e-commerce dans le secteur des clôtures est avant tout la facilité d’accès au catalogue produit. Grâce à la plateforme e-commerce, l’entreprise est en capacité de communiquer directement avec des clients dans toute la France. Le volume de vente doit être important et doit couvrir l’ensemble du territoire.

 

En plus de cet aspect logistique et de couverture, le e-commerce permet de minimiser les emplacements physiques ainsi que les ressources humaines, les équipes étant constitués de commerciaux et de préparateurs.

 

L’e-commerce dans le domaine de vente de clôtures est définitivement la solution. Cela permet d’assurer une logistique sûre et à moindre coût tout en organisant la suite de notre projet.

 

Sa place est incontestable. Elle est indispensable à la création d’un commerce physique et à l’inverse un commerce physique aujourd’hui ne peut pas faire l’impasse sur la possibilité d’étendre son canal de vente à un niveau national.

 

Les « grandes surfaces » de notre secteur peuvent se permettre de ne pas faire de e-commerce car leurs implantations sont déjà nationales. En revanche leurs sites vitrines se rapprochent énormément d’un site e-commerce avec la possibilité de réserver directement sur le site les produits pour venir par la suite les récupérer en magasin. Certains sont même déjà passés au e-commerce en faisant payer leurs produits avant retrait.

 

Quand la bonne santé d’un e-commerce dépend de sa réputation

 

Les contraintes du e-commerce sont minimales. La plus forte reste la non-présence d’un showroom. Les clients n’ont accès aux visuels des produits seulement via le site web. Notre meilleur atout reste donc notre réputation face à la contrainte du showroom.

 

Néanmoins la réputation en elle-même peut être un facteur contraignant. Un e-commerce se doit d’avoir une stratégie de visibilité dans Google et donc un investissement constant dans la partie R&D, marketing et SEO (référencement).

 

Enfin, malgré la tendance du monde digital à la hausse, beaucoup de particuliers restent sceptiques face à l’achat en ligne. La peur de l’arnaque, surtout sur des sommes d’argents conséquentes, est très fréquente. C’est de notre devoir en tant que e-commerçant de lier le contact avec le client et de prouver que notre entreprise existe et produit un véritable service.

 

La polyvalence des compétences : une nécessité pour bâtir un e-commerce

 

Les compétences nécessaires pour mener un e-commerce dans ce secteur sont vraisemblablement les mêmes que pour tout autre secteur de services de vente en gros. La capacité à être multitâche est indispensable. Il est nécessaire d’allier un esprit de management pour la partie gestion des stocks et logistique ainsi que de réelles capacités en relation commerciale pour rassurer et convaincre nos clients.

 

Enfin comme dans tous les commerces physiques ou e-commerces, la connaissance du produit et de toutes ses spécificités est indispensable.

 

Un marché en bonne santé

 

Le marché de la clôture et du grillage est à la hausse.

 

Le fait de proposer un catalogue en ligne permet de réduire considérablement le canal d’achat physique du consommateur. Il n’a pas besoin de se déplacer pour avoir un devis, pour choisir ses produits et organiser le canal de livraison.

 

En France il y’a toujours eu une forte demande pour de la clôture et du matériel de fixation des limites des propriétés. Les tendances sont en hausse sur le e-commerce en tout cas.

 

Les produits qui marchent le mieux sont les clôtures en panneaux rigides. Elles permettent une délimitation des propriétés dans la sécurité grâce aux matériaux résistant qui les constituent. Elles sont simples et esthétiques et permettent l’ajout d’occultations en bois ou en PVC selon les préférences.

 

Chez les professionnels, le grillage rigide est aussi en vogue mais nous avons une clientèle très tournée sur le domaine agricole qui nécessite un type de grillage plus souple.

 

Le futur du e-commerce ? Evolutif et progressif, mais confronté à la concurrence…

 

Les clients sont attirés par ce choix multiple et la facilité avec laquelle les commandes sont réalisables. En plus de cela, les réputations de nos sites sont déjà établies.  En revanche pour ceux qui désirent se lancer, il sera difficile de percer à la vue d’une concurrence déjà très forte.

 

Concurrence difficile, visibilité de ce futur très flou… Il faut arriver à se structurer afin de répondre à la demande toujours grandissante et c’est là que nos futurs projets se développeront à l’avenir, tant dans le domaine des infrastructures que du personnel.

 

Actuellement la mode est aux achats sur internet mais les tendances montrent un retour aux commerces de proximité car il y aura toujours une clientèle pour les commerces physiques.

 

Et ce pour plusieurs raisons : praticité de venir chercher les produits plutôt que de se voir charger des frais de livraison (pro), avantage de pouvoir présenter le produit en situation, ou encore, avoir un contact visuel et physique avec un représentant du commerce chez qui le client va donner la confiance et son argent.

 

L’avenir du e-commerce dans ce secteur restera un vecteur de distribution important mais pas primordial.

 

Laurent Quaglia, gérant de la société Galaxy Clôtures depuis 2011 et toulousain de naissance, est diplômé d’une école de commerce. Il est rentré dans l’entreprise familiale afin de développer ses compétences dans le domaine commercial. Par la suite au vu des évolutions du marché, il a décidé de se lancer dans le domaine du e-commerce au début des années 2010.