Saaswedo revendique à ce jour plus de 10 000 clients dans 40 pays. Sa solution de pilotage informatique et télécoms sur le cloud (SaaS) collecte et agrège les données provenant de factures et d’usages et des équipements informatiques et télécom (smartphones, serveurs, PC… licences logicielles, cloud, etc.). Pour assurer leur qualité, ces données sont nettoyées et homogénéisées. Puis, il est possible de les enrichir avec des sources de données externes à l’entreprise. Le datalake ainsi constitué sur la plateforme Saaswedo permet à chaque entreprise d’explorer et de visualiser ses informations : indicateurs clés, tableaux de bord, rapports, Asset Management, gestion des catalogues de commandes, consommation par les employés à partir de leurs équipements… Ces informations d’usage permettent de déterminer précisément l’utilisation des actifs informatiques par les employés.

À la recherche d’un accélérateur de performances

A sa création en 2010, Saaswedo choisit d’opérer elle-même son service cloud. L’hypercroissance de la société l’a vite amenée à absorber des volumes d’information de plus en plus conséquents.  « Avec plusieurs clients de grande envergure, nous avons très vite du optimiser nos performances. » Si une autre solution de Database convenait lors de la création de la société, elle a montré ses limites pour absorber des volumes en pleine explosion. « Oracle s’est très vite imposé pour gérer ces volumes tout en préservant les performances, » rapporte Franck Hollender, DSI et CTO chez Saaswedo. Toutefois, les clients continuent à affluer, ainsi que les volumes de données. « En migrant d’Oracle 8 vers Oracle 10, nous avons pleinement bénéficié du partitioning et des clusters (technologie RAC Real Application Custers), » se souvient le DSI.

 

32 000 fichiers clients par mois, 5 To de stockage utiles, 25 000 rapports générés par mois… l’infrastructure matérielle accusait malgré tout quelques signes de faiblesse : « Avec les milliards d’enregistrements à traiter et à restituer chaque jour, le plus rapidement possible, notre infrastructure interne devenait insuffisante et sa maintenance représentait des coûts de plus en plus importants, » reconnaît Franck Hollender. « Début 2018, nous avons donc pris la décision de migrer sur le cloud pour y déployer Oracle 12 en mode partitioning, Oracle Data Integrator 11 (ODI) et Oracle Bi Publisher 11. » De son côté Saaswedo a développé du code PL/SQL et Java ou PHP, HMTL 5 ou Angular côté front-end.

« Sur le cloud, les machines sont plus puissantes et performantes et nos équipes sont délestées de cette gestion matérielle. Or, nous devions sans cesse adapter l’infrastructure matérielle aux traitements nécessitant beaucoup de précalculs dans des délais de réponse les plus courts possible. Indispensable pour une expérience client satisfaisante, » assure Christian Cor Cofondateur de Saaswedo.

Un turbo dans le moteur qui illumine l’horizon

Le passage à Oracle 12 marque aussi le franchissement d’une étape importante pour Saaswedo. Franck Hollenderexplique « Oracle 12 se montre beaucoup plus performant, et nous permet de déployer réellement du multitenant natif. Il devient possible de proposer à grande échelle notre application Datalert de suivi en temps réel du trafic sur les mobiles avec une intégration aux principales offres MDM (Mobile Device Management) du marché, avec l’assurance que les infrastructures logicielle et matérielle suivront. »

ODI et Oracle BI sont également migrés vers la plateforme cloud, avec de choix assumés par Saaswedo. « Certains éléments ne pouvaient pas être récupérés en évoluant d’Oracle BI 10 à Oracle BI 11, comme la création automatique de tableaux croisés dynamiques. En revanche, il devenait possible de répondre aux attentes des clients concernant l’intégration sous Excel avec plus de lignes possibles, la gestion de la localisation (langues, devises, dates…), etc. Finalement, les bénéfices l’emportaient largement sur les inconvénients, » résume Franck Hollender. Entre autres bénéfices, le cloud combiné à Oracle 12 apporte des performances bien plus élevées et une évolutivité qui permettra de supporter l’augmentation des clients sans avoir à se soucier des aspects matériels ou logiciels.

Quant au client, il profite de temps de réponse et d’affichage optimaux, ou encore de la possibilité d’effectuer des recherches, quel qu’en soit le périmètre. Sur des requêtes complexes, des temps de réponse peuvent être divisés par 10.  Par ailleurs, des temps de chargement d’entrepôts de données de 6 heures ont pu être réduits à 2 heures. Ce qui permet aux équipes de réaliser plus d’opérations nocturnes, comme des optimisations à même d’améliorer encore les performances des traitements.

La sérénité vis-à-vis de l’infrastructure rend l’entreprise confiante pour ses projets, comme la migration d’Oracle BI 11 vers la version 12, le lancement d’une application mobile en complément de l’interface web, ou la mise à disposition de rapports pour l’utilisateur final (lien ou PDF), sans oublier la migration vers Oracle ODI 12.