Mais où s’arrêtera Salesforce ? Quelques jours après l’annonce du rachat par le spécialiste du CRM de la start-up spécialisée dans l’analyse du web MiniHash, on apprend que la société californienne négocie une 35ème acquisition, beaucoup plus coûteuse celle-là. Ce serait même la plus chère de l’année pour la firme de Marc Benioff. Selon le Silicon Valley Business Journal, celle-ci serait prête à mettre 600 millions de dollars sur la table, essentiellement en actions,  pour s’offrir SteelBrick. Cet éditeur de San Mateo (Californie) a développé la solution de « quote-to-cash » CPQ (Configure, Price, Quote) construite sur la plate-forme Salesforce. Cette solution permet aux équipes commerciales de générer des devis, des propositions commerciales, des contrats ainsi que des factures pour des opérations complexes, impliquant plusieurs fournisseurs.

Précisons que Salesforce est un investisseur de longue date au travers de Salesforce Ventures. En octobre, SteelBrick a levé 48 millions de dollars auprès de différents fonds parmi lesquels la filiale du spécialiste de la relation client. Cela porte à 77 millions de dollars les fonds levés par la start-up depuis sa création en 2009.

L’acquisition de SteeelBrick devrait permettre à Salesforce d’enrichir sa plateforme. En 2013, Oracle a lui aussi mis la main, pour 400 millions de dollars, sur un spécialiste du « quote-to-cash », Big Machines.

SteelBrick compte parmi ses clients des entreprises comme Cloudera, Nimble Storage, Allied Telesis, Nutanix, Mitsubishi Electric ou encore Supersonic Imagine, un acteur de l’imagerie médicale basé à Aix-en-Provence.

A lire également sous ChannelNews
Confronté à une baisse de ses revenus, Dell va introduire sa division SecureWorks en bourse