Les entreprises qui réduisent la complexité de leur informatique tirent un avantage réel qui se mesure sur les résultats financiers.

Une étude d’IDC sponsorisée par Oracle et intitulée Simplifier l’informatique pour améliorer les résultats de l’entreprise et augmenter son retour sur investissement montre qu’une informatique trop complexe réduit les profits, pénalise la croissance et restreint la capacité à innover. Les entreprises qui ont réduit la complexité de leur informatique en ont tiré un avantage annuel moyen de 83 millions de dollars. Elles ont également bénéficié d’autres avantages tels que des délais de commercialisation plus courts, un meilleur service client et la possibilité d’affecter leurs équipes informatiques à des projets plus stratégiques.

IDC définit la complexité comme un « état de l’infrastructure IT qui conduit à gaspiller inutilement des ressources, du temps ou des moyens financiers ». Cette situation peut être causée par la présence d’environnements hétérogènes, l’utilisation de technologies obsolètes, la multiplication et dissémination des serveurs et des applications, le manque d’utilisation des outils d’administration et d’automatisation, l’existence des poches informatiques décentralisées et utilisées par différentes parties de l’organisation.

Mais la vie des entreprises génère de la complexité qu’il s’agisse des fusions & acquisitions, des changements d’organisation – dont certaines entreprises sont friandes avec des mouvements de balancier entre centralisation ou décentralisation, organisation par lignes de produits ou plus globales -, une demande d’un support plus importantes des fonctions, l’introduction du temps réel dans toutes les parties de l’organisation, la mise en politique comme le BYOD,

La complexité fait partie de l’IT. Elle est inhérente à l’IT et fait que marquer celle du business de l’entreprise, chaque jour plus complexe lui-aussi. Elle est double, liée aux besoins sans cesse plus sophistiqués mais aussi à la nécessité d’être masquée aux utilisateurs et aux clients. Les premiers auront tendance à ne pas utiliser l’application si celle-ci est trop complexe ; les seconds seront tentés d’aller sur un autre site plus simple d’utilisation et offrant une « expérience client plus riche ».

Les défis que représente la complexité de l’informatique pour les organisations actuelles. Pour la DSI, ces défis sont multiples : augmentation des coûts d’exploitation, diminution de la productivité des équipes et réduction de la capacité à offrir de hauts niveaux de service à l’entreprise. Pour l’entreprise, la complexité de l’informatique entraîne une diminution des profits, de l’innovation, de la satisfaction des clients et des utilisateurs ainsi que de la compétitivité.

En menant à bien différents projets de simplification de l’informatique, les entreprises ayant participé à l’étude ont gagné un peu plus de 3600 dollars par utilisateur et par an. Les entreprises étudiées comptant en moyenne 23 000 utilisateurs pour leur informatique, cela représente un avantage annuel total de 83 millions de dollars.

Pour cette étude, IDC a défini des indicateurs des indicateurs clés de performance (KPI) et montre ainsi les améliorations chiffrées (voir tableau ci-dessous) que peuvent apporter des initiatives de simplification dans différents domaines : déploiement de nouveaux services ou nouvelles applications, pourcentage de la DSI nécessaire au fonctionnement de l’IT…

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Cette étude montre aussi que la simplification de l’informatique génère de multiples avantages autres que financiers : amélioration de la productivité des utilisateurs, accélération des délais de commercialisation et amélioration de l’expérience client.

Parmi les initiatives prises par ces entreprises pour simplifier leur informatique, on trouve notamment la migration dans le cloud, l’investissement dans des systèmes intégrés ou encore le remplacement d’anciens systèmes par des applications modernes. La plupart des entreprises participantes pensent que pour simplifier réellement l’informatique, elles doivent remplacer leur infrastructure périmée par un environnement plus simple, moderne et consolidé, mieux à même de répondre à leurs exigences actuelles. Parmi les initiatives mentionnées par les décideurs interrogées, on peut citer la consolidation et la déduplication des applications et des plates-formes du data center, la modernisation des applications dites legacy (principalement liées aux mainframes), l’utilisation des outils et des technologies d’automatisation et d’intégration, l’adoption des systèmes convergés et plus généralement externaliser tout ce qui est source de complexité. Mais cette bataille contre la complexité est une opération sans fin qui doit être menée régulièrement.

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Pour accéder à l’intégralité de ce rapport, cliquer ici

 

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Méthodologie

Oracle a confié la réalisation de cette étude à IDC en 2014, afin d’examiner le niveau de complexité des environnements informatiques actuels et les avantages que peut apporter la simplification de ces environnements. Les résultats s’appuient sur des entretiens approfondis avec des dirigeants opérationnels et informatiques de neuf entreprises différentes couvrant plusieurs secteurs d’activité tels que les services financiers, l’e-commerce, les sciences de la vie et la médecine, la distribution, la défense et l’aéronautique et enfin l’administration publique. Ces entreprises couvraient également plusieurs zones géographiques : Etats-Unis, Europe et Amérique Latine.