T-Systems pourrait supprimer entre 4.000 et 8.000 emplois au cours des trois prochaines années. D’après le quotidien économique allemand Handelsblatt, la filiale de Deutsche Telekom, dont le coeur de métier est l’offre de services managés aux grandes entreprises (dont Shell), est confrontée à une rude concurrence, ce qui se traduit par des marges faibles.

La société, qui emploie 29.000 salariés à travers le monde, devrait présenter un vaste plan de réorganisation à son conseil de surveillance le 12 décembre prochain. Selon l’Handelsblatt, ce plan prévoirait le départ d’environ 6 000 salariés. Les syndicats craignent quant à eux que 8.000 personnes ne doivent quitter la société.

Un porte-parole de Deutsche Telekom a confirmé l’existence d’un plan mais a indiqué que les chiffres annoncés n’étaient que pure spéculation. Le quotidien économique n’indique pas si les licenciements concernent uniquement l’Allemagne.

Rappelons que T-Systems France, confrontée à des pertes récurrentes, a multiplié les plans sociaux ces dernières années. La filiale a ainsi a cédé en janvier dernier l’activité intégration de systèmes et ses 600 salariés à la holding DACP, la maison-mère d’Effitic.