ITS Group poursuit sa transformation digitale « souveraine » : l’ESN française affiche en 2024 un chiffre d’affaires consolidé de 165,4 M€, en hausse de 2 % en misant sur l’infogérance, le cloud managé, la cybersécurité et des engagements RSE forts.
ITS Group, ESN cotée à Paris et spécialiste des infrastructures, du cloud managé et de la cybersécurité, boucle l’exercice 2024 avec un chiffre d’affaires pro forma de 165,4 M€ (+2 % de croissance annuelle) et un résultat d’exploitation de 7,8 M€ (-8 %). Le recul de la marge opérationnelle (4,7 % contre 5,2 % en 2023) s’explique en partie par la cession de la filiale de négoce MIB Suisse, finalisée le 15 juillet 2024, qui permet au groupe de se recentrer sur son cœur de métier .
La hausse des coûts salariaux et la transition vers des projets à plus forte valeur ajoutée pèsent à court terme, mais le groupe parie sur la généralisation de contrats pluriannuels d’infogérance et sur ITS Integra pour restaurer ses marges dès 2025.
En recentrant son portefeuille sur l’hébergement cloud certifié SecNumCloud, les offres de cybersécurité managée et le conseil en infrastructures, ITS Group répond à la demande des grands comptes pour des services localisés en France, exigeant la maîtrise des données sensibles.
Un engagement RSE récompensé
Côté responsabilité sociétale, la médaille d’or EcoVadis (avec un score de 79/100 qui lui permet de se classe parmi les 5 % des entreprises les mieux notées, tous secteurs confondus) et la triple reconnaissance ChooseMyCompany (HappyIndexAtWork, WorkWell Index et WeImpact Index) témoignent de l’attention portée par le groupe au bien-être au travail, à la qualité de vie des équipes, ainsi qu’à l’impact environnemental et social de ses activités numériques.
Elles soulignent aussi une volonté de soigner la marque employeur alors que les tensions sur l’emploi IT perdurent. Pour rappel, le groupe a obtenu l’an dernier la certification ISO 14001 attestant de l’efficacité de son système de management environnemental.
Pour l’année à venir, le groupe mise sur la demandé engendrée par la directive NIS 2, la quête d’autonomie numérique motivée par une géopolitique internationale compliquée, la généralisation des IA génératives et la nécessité pour les entreprises de renforcer la cyber-résilience tout en maîtrisant les coûts pour assoir sa dynamique.