C’est une véritable hémorragie à la tête de Microsoft que Satya Nadella a annoncé par mail aux employés de la société. Un mail publié sur le site de l’éditeur. Le départ le plus spectaculaire est sans doute celui de Stephen Elop, l’ex-CEO de Nokia jusqu’ici en charge de l’activité Devices à Redmond.

Ce départ – et celui d’autres dirigeants – est motivé par une réorganisation de l’entreprise en trois entités d’ingénierie appelées à travailler ensemble  » afin de délivrer plus rapidement de meilleurs produits et services « .

Un Windows & Devices Group (WDG), rassemblant tout l’écosystème Windows, y compris les terminaux, est confié à Terry Myerson, précédemment vice-président de l’Operating Systems Group.  » Avec ce changement structurel, Stephen et moi sommes d’accord qu’il est temps pour lui de se retirer de Microsoft. Je regrette la perte au niveau de la direction que cela représente et j’attends avec intérêt de savoir quelle sera sa prochaine destination « , explique Satya Nadella.

Pas de changement en revanche pour la divisionn Cloud & Enterprise (C+E) confiée à Scotte Guthrie, si ce n’est qu’elle hérite du développement de Dynamics jusqu’à présent dans les mains de Kirill Tatarinov, invité quant à lui  » à explorer quelle sera sa prochaine étape « .

Aucun grand bouleversement non plus pour l’Applications and Services Group (ASG), dirigé par Qi Lu qui récupère toutefois le développement des solutions pour le marché de l’éducation, tâche confiée jusqu’à aujourd’hui à Eric Rudder.

Après 25 ans passés dans l’entreprise, celui qui fut naguère pressenti pour succéder à Bill Gates, s’en va lui aussi  » pour essayer quelque chose de neuf « .

Dernier départ annoncé, celui du responsable de la stratégie, Mark Penn, qui quittera l’entreprise en septembre prochain pour créer un fonds d’investissement privé. Cet ancien conseiller en stratégie (il travailla pour Bill Clinton, Hillary Clinton, Menahem Begin, Tony Blair et Bill Gates) avait rejoint Microsoft en 2013. Il est à l’origine de la campagne Scroogled anti-Google de l’éditeur qui a défrayé la chronique en novembre 2013.

 

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