Dans ses derniers comptes trimestriels (10-Q Report), IBM indique que la SEC – le gendarme américain de la bourse – a ouvert une investigation en mai dernier sur la véracité des chiffres publiés par Bid Blue sur ses activités dans le cloud. IBM indique coopérer avec la SEC pour dénouer cette affaire.
Aujourd’hui, il n’est plus de communiqué dans lequel les fournisseurs se croient obligés de repeindre toute information aux couleurs du cloud, en un mot de faire du « cloud-washing ». L’intérêt est simple : donner une image moderne de l’entreprise et flatter les investisseurs pour doper le cours de l’action. On a connu ce travers dans d’autres époques avec les architectures client-serveur, les systèmes ouverts…
Sur l’exercice 2012, IBM indique avoir réalisé 2,2- milliards de dollars pour des activités liées au cloud et prévoit d’atteindre 7 milliards en 2015. Beaucoup questionne la faisabilité d’un développement aussi rapide proche de 50 % par an. Tout dépend évidemment de ce que l’on comptabilise en cloud. Une chose est sûre, dans le dernier quadrant magique du Gartner, IBM est classé comme un acteur de niche pour les services d’Infrastructure as a Service (AWS, leader écrasant de l’IaaS)