Dans le cadre de notre émission hebdomadaire « L’invité IT de la semaine » Guy Hervier reçoit cette semaine Franck Bouétard PDG Ericsson France.

Franck Bouétard revient tout d’abord sur l’actualité du secteur qui l’a marqué ces dernières semaines en l’occurence l’affaire ZTE aux USA dont les multiples rebondissements ne sont pas de nature à rassurer le secteur.
Ensuite avec Guy Hervier ils évoquent l’actualité d’Ericsson avec tout d’abord, un point d’histoire :

  • Ericsson est créée en 1876 en Suède et se lance dans la fabrication de téléphones. Aujourd’hui l’entreprise compte 110 000 salariés dans le monde et réalise un CA de 20 Mds€. Ericsson s’installe en France en 1909 et compte 1300 salariés. Leader mondial des infrastructures de télécoms mobiles (35 %) et 3e fournisseur mondial en équipements et logistiques réseaux (derrière Cisco et Huawei).
  • Les clients d’Ericsson sont bien entendu les opérateurs télécoms d’un côté et les entreprises de l’autre. Qui sont les clients entreprise et que leur proposez-vous ?
  • Ericsson est en pointe dans la 5G. Et vous venez de publier un rapport sur cette nouvelle génération. En terme de norme on pourrait dire grossièrement que la 3G, c’est l’Europe, la 4G, l’Asie et la 5G, l’Amérique (avec les premiers déploiements en 2019/20) ? On prévoit 1 milliard d’abonnements 5G en 2023 soit 12 % du nombre total d’abonnements mobiles. On va donc avoir une superposition de la 4G/5G pendant au moins une dizaine avec des applications différentes.
    Comment se positionne Ericsson ?
  • L’IoT : beaucoup de communications et encore assez peu de réalisations.  Êtes-vous d’accord avec ce constat un peu abrupt ? Si oui, quelles en sont les raisons : technologies, normalisation, business models ?
  • Votre enquête met en avant les applications de logistiques et de gestion de flottes aux Etats-Unis, agriculture et smart cities en Chine, on a beaucoup parlé de l’IoT dans l’industrie, Avez-vous des réalisations à présenter ?
  • Enfin, revenons sur l’activité d’Ericsson : 20Mds€ de CA en 2017 contre 23 Mds€ en 2014 et surtout des pertes de 3,5Mds€ en 2017. Les raisons et les remèdes ?