La réorganisation géographique des salariés franciliens de Bull et Atos a du plomb dans l’aile. Saisi par le comité central d’entreprise de l’unité économique et sociale de Bull, le juge des référés du tribunal de grande instance de Nanterre a ordonné que la direction du groupe reprenne depuis le début son projet global de regroupement des équipes en région parisienne en commençant par une procédure d’Information-Consultation du CCE de l’UES Bull sur le schéma directeur des locaux en Ile de France.

Le projet prévoit en effet la fermeture de trois des cinq sites franciliens de Bull (Massy, Issy-les-Moulineaux et Cergy) et le transfert contraint des quelque 1 000 salariés concernés vers les sites de Clayes-sous-Bois (78) et Bezons (92). Un transfert vivement critiqué par une partie d’entre eux qui, au vu de la dégradation importante de leur temps de transport que cela ne manquera pas d’entraîner, invoquent un plan social déguisé. Deux cents personnes avaient ainsi manifesté à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CFE-CGC, CGT et FO devant le siège d’Atos à Bezons le 24 mars dernier pour dénoncer cette situation.

En attendant le jugement au fond, prévu le 15 octobre, la direction du groupe devra interrompre les déménagements de salariés qui avaient débuté.

 

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