Des coupes sombres ont lieu chez IBM aux Etats-Unis et en Australie indique la page Facebook de WatchingIBM, animée par l’ancien coordinateur du défunt syndicat Alliance@IBM, Lee Conrad. Ce dernier, qui collecte les informations provenant de différentes sources, évoque plusieurs milliers de personnes. « Les lumières s’éteignent chez IBM aux Etats-Unis », indique-t-il.

Selon le Wall Street Journal qui s’appuie sur les témoignages d’employés licenciés, les suppressions de postes concernent les sites de Research Triangle en Caroline du Nord, New York City, Poughkeepsie dans l’Etat de New York et Boulder dans le Colorado. Certains de ces postes auraient été transférés dans des pays comme l’Inde ou le Costa Rica. D’autre part, Big Blue a indiqué avoir fermé son campus de Somers dans l’Etat de New York et transféré les salariés dans un autre site de l’Etat. Le constructeur, qui ne nie pas qu’il y ait des suppressions de postes et évoque un « rééquilibrage des compétences », a par ailleurs indiqué que 20.000 postes étaient ouverts aux US. Des employés de la société n’ont pour leur part recensé qu’entre 7.000 et 8.000 postes ouverts.

De son côté, l’analyste Toni Sacconaghi de Sanford Bernstein époque le chiffre de 14.000 licenciements au niveau mondial. La vague touche notamment plusieurs pays européens (Belgique, Italie, Allemagne, Suède, Danemark) dont la France, où certains des 360 départs volontaires  prévus essentiellement dans l’entité Global Technology Services (GTS) pourraient selon les syndicats se transformer en licenciements secs. La filiale emploie aujourd’hui moins de 7.000 personnes contre plus de 26.000 à la fin des années 90.

 

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