L’internet satellitaire Starlink de SpaceX, la société fondée par Elon Musk, inquiète une Europe de plus en plus obnubilée par la souveraineté de ses données.
Tout comme elle a voulu disposer de sa propre alternative au GPS américain avec son Galileo, l’Europe aimerait bien contrôler son propre réseau de satellites destiné à délivrer Internet partout autour du globe même (et surtout) dans les régions les plus difficiles d’accès.
Bruxelles vient ainsi de demander à Airbus de piloter un consortium formé par Orange, Eutelsat, SES, Thales, OHB SE, Telespazio et Arianespace, de plancher sur une étude de faisabilité pour un projet de méga constellation de satellites .similaire dans l’esprit au système de Starlink opérationnel en version bêta depuis la fin 2020.
L’étude doit être rendue d’ici la fin de l’année 2021. 7,1 millions d’euros ont été dégagés par la Commission européenne pour cette phase préliminaire de « système de communication spatial ».