Depuis le 29 juillet dernier, Microsoft a rendu disponible en téléchargement gratuit Windows 10, la dernière version de son système d’exploitation. Une bonne nouvelle ne venant jamais seule, Microsoft a également annoncé que les prochaines mises à jour de Windows 10 seront publiées à un rythme plus soutenue. La migration vers le nouveau Windows n’est désormais plus l’apanage des administrateurs informatiques

Quand ce sujet est abordé dans un contexte professionnel, une idée reçue circule selon laquelle cette mise à jour gratuite ne concerne que les appareils grand public, et non les appareils d’entreprise. Ils se trompent.

A peine 24h après son lancement, Windows a été téléchargé 14 millions de fois. Ainsi, que leur entreprise soit prête ou non, des salariés commencent déjà à utiliser le nouvel OS. Voici trois conseils pour préparer efficacement cette migration.

1/ Assurer la continuité des opérations

Afin de ne pas perturber l’activité de votre entreprise, pourquoi ne pas proposer aux salariés des bureaux virtuels, des applications Windows et Web validés par la direction informatique ? Chaque salarié pourra bénéficier de Windows 10 sur son appareil personnel, lorsqu’il l’aura décidé, sans que cela ne pose de problème en termes de prise en charge technique. Une précaution qui s’avérera payante si vous n’avez pas encore entrepris de tester la compatibilité de vos applications avec Windows 10.

2/ Compatibilité des applications avec Windows 10

Pour tester la compatibilité de vos applications avec Windows 10, il est temps de rompre avec les vieilles habitudes. Auparavant, il était commun de rassembler dans une salle un groupe d’ingénieurs et de consultants facturés très cher, en leur confiant la mission d’installer et de tester chaque application métier pendant des semaines, voire des mois. Une procédure éreintante, assortie de scripts de travaux planifiés et de lignes de commande afin d’automatiser le plus possible les tests.

Plusieurs outils permettent de simplifier cette procédure. Il y’a par exemple des logiciels qu’il suffit de pointer vers les librairies d’applications pour qu’ils lisent leur « ADN » et génèrent un rapport indiquant les compatibilités à 100% avec la nouvelle version de l’OS. Certains de ces outils permettent également de modifier légèrement certaines applications afin d’éviter d’éventuels problèmes de compatibilité avec Windows. Ainsi, le niveau de compatibilité est confirmé en quelques minutes, et non plus en quelques mois.

3/ Appuyer sur le bouton Go !

Vous avez peut-être déjà déployé une version de Windows en prenant soin de paramétrer au préalable la nouvelle mouture pour que les utilisateurs s’y accoutument tant au niveau de l’interface que des fonctionnalités. Avec pour objectif de les familiariser avec l’apparence, l’ergonomie et les outils. C’est une bonne idée de donner aux utilisateurs finaux un avant-goût de Windows 10. Pour cela, il suffit d’utiliser un logiciel de virtualisation des postes de travail afin de proposer un aperçu de l’OS à votre groupe de testeurs, afin qu’il s’habitue au nouveau Windows tout en maintenant la productivité puisque l’accès au bureau Windows préexistant est garanti.

Je suis également favorable à l’idée de s’appuyer sur la virtualisation de postes qui intègre des images de référence  et certaines de vos applications compatibles (ou qui le sont devenues) avec Windows 10 avant d’effectuer la bascule définitive. Vous pourrez ainsi vous lancer dans un déploiement progressif, service par service, en mettant au fur et à mesure les applications et environnements de bureau à la disposition des employés jusqu’à couvrir la totalité de l’entreprise.

L’époque où les migrations étaient entre les seules mains des responsables informatiques est définitivement révolue, tout comme celle où il s’agissait de projets à part entière, insurmontables, nécessitant des années de préparation.

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Serge Niango est Directeur Avant-Vente France, Citrix