Après deux ans et demi de R&D en partenariat avec Enia Architectes, Celeste est sur le point de démarrer la commercialisation de son data center de poche haute densité clé en main, le StarDC.
Economique, compact, manageable à distance, ce data center modulaire de conception Tier III permet d’accueillir quatre baies utiles sur l’équivalent d’une place de parking. Reprenant les principes déjà éprouvés dans son datacenter urbain Marilyn mis en service il y a trois ans, le StarDC est refroidit sans eau, par circulation d’air. Il dispose d’une double alimentation et de 20 minutes d’autonomie en cas de panne.
StarDC a été développé dans le cadre du consortium nu@ge financé à hauteur de 10 M€ par le Fonds national pour la société numérique et le Programme d’investissements d’avenir du Grand emprunt. Ce consortium, qui réunit sept entreprises (Non Stop Systems, Oodrive, Celeste, Dot River, Alphalink, Network Consulting, New Generation SR) et deux laboratoires (dont le LIP6), vise à proposer une offre de Cloud souverain à l’usage des PME et des collectivités.
En complément de StarDC, nu@ge a planché sur tout un ensemble de produits, dont une baie IaaS (un projet porté par Non Stop Systems), une solution de gestion de l’énergie (portée par New Generation SR), un système de stockage Cloud (porté par Oodrive), des logiciels utilisateurs… Ces produits seront disponibles dans les prochains mois.
Tous ces produits reposent sur des standards ouverts de façon à interopérer avec des technologies tierces. « Ainsi, une collectivité ou une PME qui a déjà ses équipements pourra les migrer dans un StarDC et faire tout de suite des économies tout en conservant ses compétences sur site, explique Nicolas Aubé, président de Celeste. Une fois son StarDC équipé, ce client pourra s’interconnecter avec d’autres StarDC, provisionner des machines virtuelles sur d’autres sites, échanger des services… C’est un bon tremplin vers le Cloud. »
Les différentes briques de nu@ge peuvent être commercialisées ensemble ou séparément. Les membres du consortium prévoient de répondre à des appels d’offre communs en co-traitance. À cet effet, ils souhaitent compléter leur portefeuille de services en se tournant vers des intégrateurs, des infogéreurs et des éditeurs capables de leur apporter les briques infogérance et applicatives qui leur manquent.
Nicolas Aubé table sur la vente d’une dizaine de StarDC par an (au prix de 150.000 € pièce).