Le quatrième trimestre 2014 s’est achevé sur une évolution très favorable du nombre de défaillances d’entreprises IT. La principale défaillance du trimestre est celle du grossiste est jeux vidéo Sodifa.
Sur l’ensemble du secteur, la sinistralité a ainsi diminué de 12,2% par rapport au même trimestre de l’année 2013. Elle est également en baisse sur l’ensemble de l’année avec un recul de 2,4% par rapport à 2013.
Seule catégorie à subir une hausse de leur sinistralité (+14,8%) au quatrième trimestre, les entreprises de la catégorie Programmation informatique (Code APE 62.01Z), qui représentent 27% du total des défaillances. En revanche, les procédures collectives pour les sociétés de conseil en systèmes et logiciels informatiques (22% des défaillances) sont en baisse de 25%. Elles sont également en baisse de 7,5% pour les sociétés de commerce de détail d’ordinateurs (11%), 3,1% pour les entreprises télécoms (9%) et 8% pour les grossistes (7%).
La principale défaillance du trimestre concerne le grossiste toulousain en jeux vidéo et accessoires multimédia Sodifa, qui fait l’objet d’une procédure de redressement judiciaire depuis le 9 octobre. Sodifa, dont le dernier chiffre d’affaires connu (celui de l’exercice 2012) était de 53,7 M€, n’a pas répondu à notre sollicitation de s’exprimer sur sa situation. Mais il y a fort à parier que celle-ci est une conséquence du déclin rapide des ventes de jeux vidéo (physiques) depuis plusieurs années. Le marché à ainsi reculé de 15,5% en 2012 et encore de 9,7% en 2013 (source CNC avril 2014). Son principal concurrent, Innelec, a vu ses ventes chuter de 11% sur son exercice 2013-2014 à 125,7 M€.
Autre défaillance significative, celle de l’opérateur spécialisé en cartes prépayées Central Telecom (14 M€ de CA), en redressement judiciaire depuis le 22 octobre. À noter également parmi les vingt principales défaillances du trimestre, celles d’Abase Europe et Abase Atlantique, les deux principales filiales de la société de services Abase, ainsi que celles de Game ING et d’Ultr@ Media, deux boutiques des rues Montgallet et Charenton, haut-lieu de la high-tech parisienne depuis le milieu des années 90.
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