La mort d’un jeune américain de 19 ans à Houston ( extrait d’une chaine locale d’information continue KPRC-image de la victime ci dessous) qui tentait de se prendre en photo avec son mobile et un fusil rappelle celle d’une jeune russe qui a glissé d’une extension d’une antenne radio sur la terrasse au sommet d’un building de Moscou.
Facebook: révélateur ou provocateur?
Dans les deux cas, ces jeunes adultes sont morts en tentant d’impressionner leurs amis. Exister à tout prix , au travers de Facebook et son mur réservé à son groupe devient parfois trop dangereux et tristement ridicule. Pourtant l’usage des réseaux sociaux, selon une étude de 2011 de la revue Pediatrics, citée par de nombreux sites sur le sujet, aurait un effet bénéfique sur les adolescents . Elle améliorerait la communication, les liens sociaux, de même que les compétences techniques. Partager des passions et des intérêts communs enrichirait leurs expériences de socialisation.
D’un autre coté, les mauvais effets ne manquent pas. La cyberdépendance, le manque de sommeil que l’on connait bien avec la dépendance aux jeux en ligne n’est pas à négliger. Sans compter la multiplication des pratiques déviantes comme le Sexting , le « pendant’ sur les messagerie des réseaux en ligne des SMS coquins ou de photographies sensuelles envoyés via téléphone mobile. Celles ci désormais commenceraient à l’aube de la puberté, soit beaucoup trop tôt pour un développement normal de la sexualité. Mais que dire d’autres travers plus faciles à imaginer? La pornographie facilement accessible provoquerait paradoxalement chez les adolescents un effet de rejet, passé une période classique de fascination.
Ue application pour savoir qui l’on est.
Bref, c’est peut être pour cela que des sociologues tentent d’analyser des millions d’attitudes d’adolescents. Dans ce cadre, il existe une Apply Special Sauce crée par des chercheurs de l’université de Cambridge.
Elle permet de dresser un véritable portrait psychologique des utilisateurs du plus important réseau social au monde. il suffit de se soumettre au questionnaire. 86 000 volontaires ont permis de créer une base données dans lesquels ces mêmes chercheurs tentent de retrouver de nouveaux repères pour de nouveaux » socio morphismes » Ce système se sert de tous les « like » que vous avez postés et de tous vos centres intérêt pour dresser votre portrait psychologique. Le conflit permanent entre le besoin de conformité et d’identité et le besoin de particularité et d’altérité de chacun des individus que nous sommes, pourra t-il trouver une issue sur les réseaux sociaux? Pas sûr, mais en parler et l’écrire serait déjà une bonne thérapie.