Alors que la Commission Européenne vient d’autoriser ses états membres à interdire certains fournisseurs présentant des risques pour la sécurité des infrastructures (Huawei n’est pas nommé mais c’est bien l’entreprise chinoise qui est dans le collimateur) ou pour la souveraineté des données (là c’est plutôt les américains qui sont visés), le suédois spécialiste des équipements téléphoniques vient d’être retenu par Orange pour déployer ses matériels 5G Ericsson Radio System dans 3 régions française : Ile de France et donc Paris, Sud-Ouest et Nord-Est.
Le contrat ne prévoit pas seulement la mise en place rapide des équipements 5G dont l’ouverture est prévue dans le courant de cette année, mais également la modernisation des réseaux 2G/3G et 4G existants.
La DGA d’Orange France, Fabienne Dulac, indique « La 5G va permettre le développement de nouveaux usages, de nouveaux services, et enrichir l’expérience de tous nos clients, particuliers et entreprises. Avec cet accord, Orange réaffirme sa volonté d’être leader de tous les réseaux ».
Pour Ericsson, cette nouvelle signature, qui inclut également la fourniture des antennes, les services professionnels et les tâches de maintenance, vient s’ajouter aux 80 accords et contrats 5G déjà engrangés à travers le monde.
Les autres régions françaises ont été confiées à l’autre équipementiers habituel d’Orange, Nokia. Au détriment donc du coréen Samsung mais aussi du chinois Huawei. Dans un contexte marqué par le doute et les incertitudes, l’opérateur historique a donc choisi de ne prendre aucun risque technologique, ni politique.